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Du rai et du grand art venus d'ailleurs
Une Afrique en jazz et …en soul à l'esplanade
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 07 - 2009

Deuxième vendredi africain à l'Office national de Riadh El Feth, un organisme qui prête ses belles infrastructures au Festival culturel Panafricain. Il fallait compter sur cet événement de taille pour redorer, le temps d'un Panaf, le blason du Centre des arts. En effet ce centre connaît une effervescence unique entre les projections de la salle Ibn Zaydoun, le Festival international de musique gnawie au Théâtre de verdure du bois des Arcades, et l'esplanade qui accueillait, encore ce vendredi, une foule nombreuse pour un bon plateau musical.
En première partie de soirée honneur au jazz, avec un invité de marque, le Camerounais Manu Dibango. Il est l'un des grands maîtres d'un son jazz africanisé très particulier. Son jazz apporte une ambiance très relax et festive sur l'esplanade, la musique de Manu arrive à mettre en place une véritable ambiance de fête urbaine et de festival. Il est vrai que le jazz n'est pas très entrainant mais il apaise les esprits et détend l'ambiance. L'artiste connaît, on ne peut mieux, son métier et maitrise son show à la perfection. Pour preuve, du haut de ses 76 ans, Manu Dibango a prêté ses talents de musicien pluridisciplinaire aux plus grandes références tel que Dick Rivers, Gainsbourg, Rihana, ou encore Michael Jackson. C'est dire le gabarit du jazzman ! Après du jazz quasi académique, captivant de par sa précision et sa clarté, Manu entame un programme "makossa". Un fabuleux mélange de musique populaire camerounaise progressiste, de rumba avec des influences significative de jazz. Le plus captivant dans ce programme est la superposition des rythmes : jazz et sonorités africaines profondes. Tout cela soutenu par un jeu de basse et de cuivres très présent, ce qui eu un bel effet sur l'auditoire subjugué. En deuxième partie de soirée, honneur au Cameroun toujours avec le groupe "Macase". Ils sont les nouveaux ambassadeurs de la culture camerounaise. Comme leur ainé, qui les avait précédé sur scène, eux aussi s'inspirent du "makossa" et du jazz. Mais ce groupe assaisonne ses traditions à la sauce soul. L'entrée en scène se fait avec beaucoup de tact par une chanson pop pleine d'espoir pour la jeunesse africaine. Par la suite deux membres du groupe se chargent de chauffer le public et captiver son attention. Ils animent très bien la scène par leurs danses avant d'interprèter un morceau de "ragga" un dérivé du reggae qui apparut au début des années 80. Une fois le public en mouvement, Corry la touche Soul des Macase entre en scène et sa voix fait tomber un voile feutré sur les présents. Les chansons du groupe sont un bouquet alliant traditions africaine et tendance "lounge" occidental. Et vu la réaction du public les "Macase" n'ont pas volé la pluie de distinctions qui s'abat sur eux depuis 2001. En fin de soirée, c'est au tour de la coqueluche de l'Est algérien de monter sur scène : Cheb Khalas la star de la chanson staifie et chaouie moderne. Le chanteur a tenu à faire plaisir au public en prenant part à cet événement et en montant sur scène avec une jambe dans le plâtre. Il entame son répertoire connu et rythmé et fait danser tout le monde d'entrée. La musique de Cheb Khalas est beaucoup appréciée, festive et entrainante. Toutefois, le chanteur aurait pu se passer des dédicaces répétitives. Ce genre d'égarement inutile détourne complètement le genre musical et fait tache sur le tour de chant. Ayant l'air d'oublier qu'il représentait la culture du pays-hôte et devant un continent entier en guise d'invité, le Cheb a offert un spectacle plus que moyen, heureusement que le sens de la fête, très développé en Afrique, reprend toujours le dessus.
N. H.
Deuxième vendredi africain à l'Office national de Riadh El Feth, un organisme qui prête ses belles infrastructures au Festival culturel Panafricain. Il fallait compter sur cet événement de taille pour redorer, le temps d'un Panaf, le blason du Centre des arts. En effet ce centre connaît une effervescence unique entre les projections de la salle Ibn Zaydoun, le Festival international de musique gnawie au Théâtre de verdure du bois des Arcades, et l'esplanade qui accueillait, encore ce vendredi, une foule nombreuse pour un bon plateau musical.
En première partie de soirée honneur au jazz, avec un invité de marque, le Camerounais Manu Dibango. Il est l'un des grands maîtres d'un son jazz africanisé très particulier. Son jazz apporte une ambiance très relax et festive sur l'esplanade, la musique de Manu arrive à mettre en place une véritable ambiance de fête urbaine et de festival. Il est vrai que le jazz n'est pas très entrainant mais il apaise les esprits et détend l'ambiance. L'artiste connaît, on ne peut mieux, son métier et maitrise son show à la perfection. Pour preuve, du haut de ses 76 ans, Manu Dibango a prêté ses talents de musicien pluridisciplinaire aux plus grandes références tel que Dick Rivers, Gainsbourg, Rihana, ou encore Michael Jackson. C'est dire le gabarit du jazzman ! Après du jazz quasi académique, captivant de par sa précision et sa clarté, Manu entame un programme "makossa". Un fabuleux mélange de musique populaire camerounaise progressiste, de rumba avec des influences significative de jazz. Le plus captivant dans ce programme est la superposition des rythmes : jazz et sonorités africaines profondes. Tout cela soutenu par un jeu de basse et de cuivres très présent, ce qui eu un bel effet sur l'auditoire subjugué. En deuxième partie de soirée, honneur au Cameroun toujours avec le groupe "Macase". Ils sont les nouveaux ambassadeurs de la culture camerounaise. Comme leur ainé, qui les avait précédé sur scène, eux aussi s'inspirent du "makossa" et du jazz. Mais ce groupe assaisonne ses traditions à la sauce soul. L'entrée en scène se fait avec beaucoup de tact par une chanson pop pleine d'espoir pour la jeunesse africaine. Par la suite deux membres du groupe se chargent de chauffer le public et captiver son attention. Ils animent très bien la scène par leurs danses avant d'interprèter un morceau de "ragga" un dérivé du reggae qui apparut au début des années 80. Une fois le public en mouvement, Corry la touche Soul des Macase entre en scène et sa voix fait tomber un voile feutré sur les présents. Les chansons du groupe sont un bouquet alliant traditions africaine et tendance "lounge" occidental. Et vu la réaction du public les "Macase" n'ont pas volé la pluie de distinctions qui s'abat sur eux depuis 2001. En fin de soirée, c'est au tour de la coqueluche de l'Est algérien de monter sur scène : Cheb Khalas la star de la chanson staifie et chaouie moderne. Le chanteur a tenu à faire plaisir au public en prenant part à cet événement et en montant sur scène avec une jambe dans le plâtre. Il entame son répertoire connu et rythmé et fait danser tout le monde d'entrée. La musique de Cheb Khalas est beaucoup appréciée, festive et entrainante. Toutefois, le chanteur aurait pu se passer des dédicaces répétitives. Ce genre d'égarement inutile détourne complètement le genre musical et fait tache sur le tour de chant. Ayant l'air d'oublier qu'il représentait la culture du pays-hôte et devant un continent entier en guise d'invité, le Cheb a offert un spectacle plus que moyen, heureusement que le sens de la fête, très développé en Afrique, reprend toujours le dessus.
N. H.


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