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Le rappel à l'ordre de l'Etat
Speculation et non respect des marges-plafond du ciment
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 08 - 2009

Le quintal de ciment (marges et conditionnement) vaut 80 DA pour la marge de gros et 120 DA pour ce qui est de celle détail.S'agissant du sac de ciment de 50 kilogrammes, la marge est de l'ordre de 40 DA concernant le gros tandis que la marge de détail est de 60 DA.
Le quintal de ciment (marges et conditionnement) vaut 80 DA pour la marge de gros et 120 DA pour ce qui est de celle détail.S'agissant du sac de ciment de 50 kilogrammes, la marge est de l'ordre de 40 DA concernant le gros tandis que la marge de détail est de 60 DA.
Par Amar Aouimer
Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le ministère du Commerce interpelle l'ensemble des intervenants dans la distribution du ciment Portland composé conditionné, aussi bien les producteurs, les importateurs, les grossistes que les détaillants, que les marges-plafond brutes de gros et de détail relatives à la commercialisation du matériau considéré sont désormais réglementées. Ainsi, le quintal de ciment (marges et conditionnement) vaut 80 DA pour la marge de gros et 120 DA pour ce qui est de la marge de détail.S'agissant du sac de ciment de 50 kilogrammes, la marge est de l'ordre de 40 DA concernant le gros tandis que la marge de détail est de 60 DA.
Le ministère précise que les marges-plafond brutes de distribution sont appliquées au prix de cession sortie d'usine (toutes taxes comprises) y compris les charges de manutention pour la marge de gros, mais également au prix coût, assurances et fret (CAF) toutes taxes comprises, pour la marge de gros à l'importation, ainsi qu'au prix de vente de gros (toutes taxes comprises concernant la marge de détail.
Cependant, le ministère tient à souligner que «la marge industrielle et les prix à la production de ce matériau demeurent libres» et insiste sur la nécessité d'afficher à la vue du public et des clients les prix de cession aux différents stades de la distribution du ciment en vrac ou conditionné en sacs de 50 kg.
Ces nouvelles dispositions visent essentiellement, selon le ministère, l'assainissement et l'organisation des circuits de distribution du marché du ciment Portland composé conditionné dont l'approvisionnement connaît des perturbations et un dysfonctionnement récurrents préjudiciables à la réalisation des projets de développement socio-économiques.
Les différents intervenants dans la chaîne du ciment sont priés de respecter scrupuleusement la nouvelle réglementation afin d'éviter le gaspillage et le népotisme dans la distribution du ciment.
En attendant l'arrivage des quantités importées
Des pénuries injustifiées
Par Tassaâdite Lefkir
En attendant l'arrivée, annoncée ces jours-ci par la ministre de labitat M. Nourredine Moussa, des premières quantités de ciment importées par l'Algérie, la crise du ciment persiste. Pénurie et flambée des prix sont les maîtres-mots de ce commerce. Le sac de ciment de 50 kg se vend à 230 DA sortie usine publique alors que le prix de ce même sac atteint presque le double à 450 DA sortie usine privée. Cette situation était due, jusque là, selon les spécialistes, à l'absence d'une régulation censée mettre de l'ordre dans la maison. Sur le marché local, le produit se fait rare, sinon cédé à des prix très élevés se situant entre 1.200 et 1.350 DA le quintal.
Le déficit du marché est estimé à 3 millions de tonnes, alors que les responsables en charge du secteur évaluent le manque à gagner à 1 million de tonnes seulement.
L'Algérie produit actuellement quelque 20 millions de tonnes de ciment, dont 13 millions de tonnes sont produites par des cimenteries publiques, le reste étant assuré par des entreprises privées. Le secteur public a enregistré une hausse de 6 % durant les cinq premiers mois de l'année en cours. Les cimenteries publiques ont produit 4,697 millions de tonnes de janvier à mai 2009, contre 4,439 millions de tonnes pour la même période de 2008. Selon les prévisions, la production de l'ensemble des cimenteries publiques dépasserait les 18 millions de tonnes à partir de 2012.
Pour faire face à cette situation, début juin, le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, Abdelhamid Temmar, avait annoncé l'importation d'un million de tonnes de ciment pour faire face à la « grande spéculation» que connaît le marché national. Une quantité qui n'arrivera, normalement, sur le marché national que vers la fin de l'années, voire début 2010. Une période où d'habitude la demande sur ce produit diminue. Les professionnels estiment que les cimenteries algériennes ont la capacité de faire face à l'importance de la demande. Il est question, dans ce cas de figure, de produire entre 50 à 100 mille tonnes supplémentaires par mois au niveau de chaque cimenterie.
Un objectif facile à atteindre sous réserve de mesures simples mises en œuvre pour la relance des unités de production de ciment en Algérie.
Le président de la CGEA, à propos de l'importation de ciment
«Je n'adhère pas à cette idée"
Par Fazila Boulahbal
«La décision d'importer du ciment de l'étranger prochainement, a eu de nombreuses lectures. Elle est abordée différemment puisque nous parlons d'un coté, de spéculation, suite à la pénurie du produit sur le marché national alors que nous confirmons le fait avec l'annonce de Noureddine Moussa quant à l'importation du premier quota, sur un total d'un million de tonnes programmées, qui sera bientôt livré. Nous ne savons pas réellement ce qu'il en est sur le terrain», a affirmé hier au Midi Libre, le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), M. Yousfi.
M. Yousfi a précisé qu'il n'adhère pas à l'idée de Noureddine Moussa qui vise à répondre à la demande du marché par l'acquisition de nouveaux quotas de ciments pour finaliser des projets qui devraient être déjà réceptionnés.
Il a estimé que «le problème est donc bien ailleurs», tout en s'interrogeant sur le retard accusé dans les chantiers de construction quant à la réalisation de gros projets, inscrits dans le programme présidentiel 2001-2002. Lors d'une visite de travail à Mostaganem, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, est intervenu sur cette question pour dire que la pénurie ainsi que la hausse du prix du ciment sont dus à la grande consommation de cette matière première surtout lors de la période s'étalant d'avril à septembre et résulte aussi des travaux d'amélioration urbaine d'une part et le lancement de projets d'habitat à travers les wilayas, d'autre part. Il a rassuré, par ailleurs que le contrôle des marges bénéficiaires du marché de gros et de détail est une des mesures prises par le gouvernement pour faire face à cette hausse. Il est à dire que le prix du ciment a grimpé depuis plus d'un mois, tournant aux alentours des 1280 DA le quintal, contre 500 DA prix de vente à l'usine. De nombreuses entreprises engagées dans la réalisation de projets publics éprouvent des difficultés pour mener à terme leurs travaux. Certains chefs d'entreprises se rabattent sur le marché noir pour s'approvisionner.
Chlef
La crise persiste
Par Bencherki Otsmane
Le prix du ciment connaît depuis plus d'un mois une légère fluctuation (de quelques dinars seulement) tournant aux alentours des 1280 DA le quintal, contre 500 DA prix de vente à l'usine. Cette situation fait que de nombreuses entreprises engagées dans la réalisation de projets publics éprouvent des difficultés pour mener à terme leurs travaux.
Certains chefs d'entreprise se rabattent carrément sur le marché noir pour s'approvisionner en ciment, alimentant par conséquent la spéculation de ce produit. C'est le cas notamment des entreprises chargées de la réalisation des ‘'deux nouvelles villes'' dans la commune de Chlef, d'un quota de 4000 logements. Il faut dire que les préoccupations de ces chefs d'entreprise ont été portées à la connaissance du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Nourredine Moussa lors de sa récente visite sur les sites en question. Selon eux, la programmation mise en place par l'usine de ciment ECDE pour nous livrer le ciment ne répond pas à nos besoins qui sont en étroite relation avec l'évolution des travaux. Quelquefois diront-ils, pour effectuer les terrassements, nos besoins en ciment sont plus importants comparativement à ceux qui nous sont octroyés par l'ECDE.
A titre de rappel, la cimenterie de Chlef contribue à hauteur de 20% à l'approvisionnement du marché national. 20.000 tonnes de ciment sont réservées mensuellement aux wilayas suivantes: Alger, Boumerdes, Tamanrasset, Ghardaïa, et Adrar. Actuellement, la production journalière de la cimenterie de Chlef est de l'ordre de 7000 tonnes, soit un volume annuel de 2.4 millions de tonnes/an.
Par Amar Aouimer
Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le ministère du Commerce interpelle l'ensemble des intervenants dans la distribution du ciment Portland composé conditionné, aussi bien les producteurs, les importateurs, les grossistes que les détaillants, que les marges-plafond brutes de gros et de détail relatives à la commercialisation du matériau considéré sont désormais réglementées. Ainsi, le quintal de ciment (marges et conditionnement) vaut 80 DA pour la marge de gros et 120 DA pour ce qui est de la marge de détail.S'agissant du sac de ciment de 50 kilogrammes, la marge est de l'ordre de 40 DA concernant le gros tandis que la marge de détail est de 60 DA.
Le ministère précise que les marges-plafond brutes de distribution sont appliquées au prix de cession sortie d'usine (toutes taxes comprises) y compris les charges de manutention pour la marge de gros, mais également au prix coût, assurances et fret (CAF) toutes taxes comprises, pour la marge de gros à l'importation, ainsi qu'au prix de vente de gros (toutes taxes comprises concernant la marge de détail.
Cependant, le ministère tient à souligner que «la marge industrielle et les prix à la production de ce matériau demeurent libres» et insiste sur la nécessité d'afficher à la vue du public et des clients les prix de cession aux différents stades de la distribution du ciment en vrac ou conditionné en sacs de 50 kg.
Ces nouvelles dispositions visent essentiellement, selon le ministère, l'assainissement et l'organisation des circuits de distribution du marché du ciment Portland composé conditionné dont l'approvisionnement connaît des perturbations et un dysfonctionnement récurrents préjudiciables à la réalisation des projets de développement socio-économiques.
Les différents intervenants dans la chaîne du ciment sont priés de respecter scrupuleusement la nouvelle réglementation afin d'éviter le gaspillage et le népotisme dans la distribution du ciment.
En attendant l'arrivage des quantités importées
Des pénuries injustifiées
Par Tassaâdite Lefkir
En attendant l'arrivée, annoncée ces jours-ci par la ministre de labitat M. Nourredine Moussa, des premières quantités de ciment importées par l'Algérie, la crise du ciment persiste. Pénurie et flambée des prix sont les maîtres-mots de ce commerce. Le sac de ciment de 50 kg se vend à 230 DA sortie usine publique alors que le prix de ce même sac atteint presque le double à 450 DA sortie usine privée. Cette situation était due, jusque là, selon les spécialistes, à l'absence d'une régulation censée mettre de l'ordre dans la maison. Sur le marché local, le produit se fait rare, sinon cédé à des prix très élevés se situant entre 1.200 et 1.350 DA le quintal.
Le déficit du marché est estimé à 3 millions de tonnes, alors que les responsables en charge du secteur évaluent le manque à gagner à 1 million de tonnes seulement.
L'Algérie produit actuellement quelque 20 millions de tonnes de ciment, dont 13 millions de tonnes sont produites par des cimenteries publiques, le reste étant assuré par des entreprises privées. Le secteur public a enregistré une hausse de 6 % durant les cinq premiers mois de l'année en cours. Les cimenteries publiques ont produit 4,697 millions de tonnes de janvier à mai 2009, contre 4,439 millions de tonnes pour la même période de 2008. Selon les prévisions, la production de l'ensemble des cimenteries publiques dépasserait les 18 millions de tonnes à partir de 2012.
Pour faire face à cette situation, début juin, le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, Abdelhamid Temmar, avait annoncé l'importation d'un million de tonnes de ciment pour faire face à la « grande spéculation» que connaît le marché national. Une quantité qui n'arrivera, normalement, sur le marché national que vers la fin de l'années, voire début 2010. Une période où d'habitude la demande sur ce produit diminue. Les professionnels estiment que les cimenteries algériennes ont la capacité de faire face à l'importance de la demande. Il est question, dans ce cas de figure, de produire entre 50 à 100 mille tonnes supplémentaires par mois au niveau de chaque cimenterie.
Un objectif facile à atteindre sous réserve de mesures simples mises en œuvre pour la relance des unités de production de ciment en Algérie.
Le président de la CGEA, à propos de l'importation de ciment
«Je n'adhère pas à cette idée"
Par Fazila Boulahbal
«La décision d'importer du ciment de l'étranger prochainement, a eu de nombreuses lectures. Elle est abordée différemment puisque nous parlons d'un coté, de spéculation, suite à la pénurie du produit sur le marché national alors que nous confirmons le fait avec l'annonce de Noureddine Moussa quant à l'importation du premier quota, sur un total d'un million de tonnes programmées, qui sera bientôt livré. Nous ne savons pas réellement ce qu'il en est sur le terrain», a affirmé hier au Midi Libre, le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), M. Yousfi.
M. Yousfi a précisé qu'il n'adhère pas à l'idée de Noureddine Moussa qui vise à répondre à la demande du marché par l'acquisition de nouveaux quotas de ciments pour finaliser des projets qui devraient être déjà réceptionnés.
Il a estimé que «le problème est donc bien ailleurs», tout en s'interrogeant sur le retard accusé dans les chantiers de construction quant à la réalisation de gros projets, inscrits dans le programme présidentiel 2001-2002. Lors d'une visite de travail à Mostaganem, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, est intervenu sur cette question pour dire que la pénurie ainsi que la hausse du prix du ciment sont dus à la grande consommation de cette matière première surtout lors de la période s'étalant d'avril à septembre et résulte aussi des travaux d'amélioration urbaine d'une part et le lancement de projets d'habitat à travers les wilayas, d'autre part. Il a rassuré, par ailleurs que le contrôle des marges bénéficiaires du marché de gros et de détail est une des mesures prises par le gouvernement pour faire face à cette hausse. Il est à dire que le prix du ciment a grimpé depuis plus d'un mois, tournant aux alentours des 1280 DA le quintal, contre 500 DA prix de vente à l'usine. De nombreuses entreprises engagées dans la réalisation de projets publics éprouvent des difficultés pour mener à terme leurs travaux. Certains chefs d'entreprises se rabattent sur le marché noir pour s'approvisionner.
Chlef
La crise persiste
Par Bencherki Otsmane
Le prix du ciment connaît depuis plus d'un mois une légère fluctuation (de quelques dinars seulement) tournant aux alentours des 1280 DA le quintal, contre 500 DA prix de vente à l'usine. Cette situation fait que de nombreuses entreprises engagées dans la réalisation de projets publics éprouvent des difficultés pour mener à terme leurs travaux.
Certains chefs d'entreprise se rabattent carrément sur le marché noir pour s'approvisionner en ciment, alimentant par conséquent la spéculation de ce produit. C'est le cas notamment des entreprises chargées de la réalisation des ‘'deux nouvelles villes'' dans la commune de Chlef, d'un quota de 4000 logements. Il faut dire que les préoccupations de ces chefs d'entreprise ont été portées à la connaissance du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Nourredine Moussa lors de sa récente visite sur les sites en question. Selon eux, la programmation mise en place par l'usine de ciment ECDE pour nous livrer le ciment ne répond pas à nos besoins qui sont en étroite relation avec l'évolution des travaux. Quelquefois diront-ils, pour effectuer les terrassements, nos besoins en ciment sont plus importants comparativement à ceux qui nous sont octroyés par l'ECDE.
A titre de rappel, la cimenterie de Chlef contribue à hauteur de 20% à l'approvisionnement du marché national. 20.000 tonnes de ciment sont réservées mensuellement aux wilayas suivantes: Alger, Boumerdes, Tamanrasset, Ghardaïa, et Adrar. Actuellement, la production journalière de la cimenterie de Chlef est de l'ordre de 7000 tonnes, soit un volume annuel de 2.4 millions de tonnes/an.


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