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L'angoisse des familles modestes
GUELMA, Le mouton de l'Aid
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2009

Après le Ramadhan, caractérisé par ses menus exorbitants, l'Aid-El-Fitr avec son cortège de frais, la rentrée scolaire qui met à genoux les parents, voilà l' Aid-El-Adha qui pointe à l'horizon!
Après le Ramadhan, caractérisé par ses menus exorbitants, l'Aid-El-Fitr avec son cortège de frais, la rentrée scolaire qui met à genoux les parents, voilà l' Aid-El-Adha qui pointe à l'horizon!
La mercuriale est en folie au grand dam de la ménagère qui se démène pour faire bouillir la marmite de la maisonnée en achetant le strict minimum. Les viandes rouges ne sont plus à la portée des familles de condition moyenne puisque le veau et l'agneau caracolent respectivement à 740 et 800 dinars le kg et le poulet est logé à la même enseigne car il est cédé à raison de 350 dinars le kg.
Ces tarifs ne présagent rien de bon car d'aucuns affirment que le mouton de l' Aid est devenu inabordable pour des raisons multiples d'ailleurs peu convaincantes. Ceux qui ont exploré les marchés soutiennent qu'un mouton moyen se négocie entre 20.000 et 25.000 dinars et les beaux béliers à partir de 30.000 dinars. Les brebis dont la viande est de moindre qualité n'échappent pas à cette flambée galopante car il faut débourser presque deux fois le SNMG ! Les pères de familles sont totalement désarmés pour faire face à ces dépenses jugées impossibles. Abordés, des chefs de familles avouent qu'ils doivent recourir à des prêts auprès de certains proches aisés, d'amis ou voisins pour pouvoir acheter un agnelet afin de satisfaire leurs enfants qui réclament à corps et à cris un mouton avec de grandes cornes. Slimane, ouvrier dans une entreprise privée et père de quatre enfants scolarisés, nous confie : " Mon épouse qui est consciente de la précarité de ma situation financière, est disposée à brader sa paire de boucle d'oreilles pour réunir la somme nécessaire à l'achat d'un ovin quelconque. En effet, mon maigre salaire nous permet de vivre chichement et aucune économie n'est possible". Ali, quinquagénaire, artisan peintre et père de trois enfants, nous apprend qu'il n'achètera pas cette année le fameux mouton, faute de moyens financiers. il a convenu d'acquérir quelques kilogrammes de viande pour enrichir le plat traditionnel de couscous et quelques mets, une fressure pour ne pas déroger à la grillade et une tête de mouton pour la préparation du " bouzelouf ".
D'autre part, une autre formule est privilégiée ces dernières années par des familles qui cotisent pour s'offrir le mouton qui sera partagé en quartiers pour leur permettre de célébrer dans une ambiance conviviale cette grande fète religieuse. La solidarité et l'entraide sont toujours de rigueur car des commerçants, industriels, entrepreneurs de travaux publics, personnes aisées n'hésitent pas à offrir des moutons aux familles démunies. Des associations caritatives recensent dans la discrétion totale des familles nécessiteuses qui seront destinataires à défaut d'un ovin, de quelques kilogrammes de viande et de produits alimentaires. De toute évidence, l'Aid-el-adha est désormais appréhendé par de nombreuses couches de notre société, faute de moyens financiers conséquents. Chacun s'ingénie à trouver une solution idoine pour satisfaire les enfants.
H. B.
La mercuriale est en folie au grand dam de la ménagère qui se démène pour faire bouillir la marmite de la maisonnée en achetant le strict minimum. Les viandes rouges ne sont plus à la portée des familles de condition moyenne puisque le veau et l'agneau caracolent respectivement à 740 et 800 dinars le kg et le poulet est logé à la même enseigne car il est cédé à raison de 350 dinars le kg.
Ces tarifs ne présagent rien de bon car d'aucuns affirment que le mouton de l' Aid est devenu inabordable pour des raisons multiples d'ailleurs peu convaincantes. Ceux qui ont exploré les marchés soutiennent qu'un mouton moyen se négocie entre 20.000 et 25.000 dinars et les beaux béliers à partir de 30.000 dinars. Les brebis dont la viande est de moindre qualité n'échappent pas à cette flambée galopante car il faut débourser presque deux fois le SNMG ! Les pères de familles sont totalement désarmés pour faire face à ces dépenses jugées impossibles. Abordés, des chefs de familles avouent qu'ils doivent recourir à des prêts auprès de certains proches aisés, d'amis ou voisins pour pouvoir acheter un agnelet afin de satisfaire leurs enfants qui réclament à corps et à cris un mouton avec de grandes cornes. Slimane, ouvrier dans une entreprise privée et père de quatre enfants scolarisés, nous confie : " Mon épouse qui est consciente de la précarité de ma situation financière, est disposée à brader sa paire de boucle d'oreilles pour réunir la somme nécessaire à l'achat d'un ovin quelconque. En effet, mon maigre salaire nous permet de vivre chichement et aucune économie n'est possible". Ali, quinquagénaire, artisan peintre et père de trois enfants, nous apprend qu'il n'achètera pas cette année le fameux mouton, faute de moyens financiers. il a convenu d'acquérir quelques kilogrammes de viande pour enrichir le plat traditionnel de couscous et quelques mets, une fressure pour ne pas déroger à la grillade et une tête de mouton pour la préparation du " bouzelouf ".
D'autre part, une autre formule est privilégiée ces dernières années par des familles qui cotisent pour s'offrir le mouton qui sera partagé en quartiers pour leur permettre de célébrer dans une ambiance conviviale cette grande fète religieuse. La solidarité et l'entraide sont toujours de rigueur car des commerçants, industriels, entrepreneurs de travaux publics, personnes aisées n'hésitent pas à offrir des moutons aux familles démunies. Des associations caritatives recensent dans la discrétion totale des familles nécessiteuses qui seront destinataires à défaut d'un ovin, de quelques kilogrammes de viande et de produits alimentaires. De toute évidence, l'Aid-el-adha est désormais appréhendé par de nombreuses couches de notre société, faute de moyens financiers conséquents. Chacun s'ingénie à trouver une solution idoine pour satisfaire les enfants.
H. B.


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