Le Tribunal criminel d'Alger a condamné par contumace, hier, Ahmed Belbacha, un Algérien détenu au camp américain de Guantanamo, à 20 ans de prison ferme pour appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger. L'affaire, a commencé en Algérie en 2004, plus exactement le 26 janvier, lorsque le service central de la Police judiciaire avait adressé une lettre écrite au procureur général de la cour d'Alger, lui demandant d'ouvrir une enquête à propos du détenu algérien, Ahmed Belbacha, 38 ans, faisant partie des détenus algériens de Guantanamo qui refusent d'être rapatriés; son avocat avait fait appel à maintes reprises de la décision de l'extrader vers l'Algérie, où il risque, pense-t-il, d'être torturé. La Cour suprême des Etats-Unis avait refusé le 10 août dernier d'intervenir pour le cas de cet ancien militaire. Elle avait rejeté sa demande d'injonction contre son rapatriement, sans émettre aucun commentaire. Ahmed Belbacha est maintenu en détention sans inculpation ni jugement à Guantanamo depuis février 2002. Il avait fui l'Algérie durant les années 1990 et demandé l'asile en Grande-Bretagne où sa requête a été rejetée mais où il a été autorisé à rester jusqu'à ce que la procédure d'examen de sa requête d'asile prenne fin. En 2001, il se rend en Afghanistan pour y étudier l'Islam et se retrouve entre les mains de la CIA et des autorités américaines le 3 juillet 2004 après avoir été kidnappé aux environs de Peshawar au Pakistan, à la fin de l'année 2001. Selon le Pentagone, Ahmed Belbacha a séjourné dans les camps d'entraînements en Afghanistan et rencontré à deux reprises Oussama Ben Laden. Mais les Etats-Unis ne le considèrent plus comme un danger pour leur sécurité intérieure. En février 2007, le Pentagone a jugé qu'il ne représentait aucun danger et qu'il pouvait donc être rapatrié dans son pays. Mais Belbacha, tant qu'à faire, préfère rester à Guantanamo. Le Tribunal criminel d'Alger a condamné par contumace, hier, Ahmed Belbacha, un Algérien détenu au camp américain de Guantanamo, à 20 ans de prison ferme pour appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger. L'affaire, a commencé en Algérie en 2004, plus exactement le 26 janvier, lorsque le service central de la Police judiciaire avait adressé une lettre écrite au procureur général de la cour d'Alger, lui demandant d'ouvrir une enquête à propos du détenu algérien, Ahmed Belbacha, 38 ans, faisant partie des détenus algériens de Guantanamo qui refusent d'être rapatriés; son avocat avait fait appel à maintes reprises de la décision de l'extrader vers l'Algérie, où il risque, pense-t-il, d'être torturé. La Cour suprême des Etats-Unis avait refusé le 10 août dernier d'intervenir pour le cas de cet ancien militaire. Elle avait rejeté sa demande d'injonction contre son rapatriement, sans émettre aucun commentaire. Ahmed Belbacha est maintenu en détention sans inculpation ni jugement à Guantanamo depuis février 2002. Il avait fui l'Algérie durant les années 1990 et demandé l'asile en Grande-Bretagne où sa requête a été rejetée mais où il a été autorisé à rester jusqu'à ce que la procédure d'examen de sa requête d'asile prenne fin. En 2001, il se rend en Afghanistan pour y étudier l'Islam et se retrouve entre les mains de la CIA et des autorités américaines le 3 juillet 2004 après avoir été kidnappé aux environs de Peshawar au Pakistan, à la fin de l'année 2001. Selon le Pentagone, Ahmed Belbacha a séjourné dans les camps d'entraînements en Afghanistan et rencontré à deux reprises Oussama Ben Laden. Mais les Etats-Unis ne le considèrent plus comme un danger pour leur sécurité intérieure. En février 2007, le Pentagone a jugé qu'il ne représentait aucun danger et qu'il pouvait donc être rapatrié dans son pays. Mais Belbacha, tant qu'à faire, préfère rester à Guantanamo.