Ouverture des travaux de la 4e rencontre régionale des journalistes et professionnels des médias    Santé: rencontre de coordination pour évaluer la performance du secteur    Deuxième session du Baccalauréat des arts: lancement des épreuves pratiques    CIJ: ouverture d'une semaine d'audiences sur les obligations humanitaires de l'entité sioniste en Palestine occupée    CHAN 2025/Algérie-Gambie: première séance légère pour les Verts    CICR: la reprise de l'agression sioniste contre Ghaza a déclenché "un nouvel enfer"    Le MAE palestinien appelle à des sanctions internationales contre les colons sionistes    Colloque scientifique à Alger sur le manuscrit d'Avicenne "Le canon de la médecine"    Saâdaoui annonce la propulsion de trois nouvelles plate-formes électroniques    « Le stress, un facteur de développement d'un certain nombre de troubles mentaux »    Exploiter les ressources du continent pour concrétiser l'intégration économique    Quand les abus menacent la paix mondiale    Plus de 116.000 tonnes d'aide en attente    Les renégats du Hirak de la discorde    Ça se complique au sommet et ça éternue à la base !    Mise au point des actions entreprises    Le FC Barcelone arrache la Coupe du Roi face au Real Madrid    Un site historique illustrant l'ingéniosité du fondateur de l'Etat algérien moderne    Glissement de terrain à Oran: relogement de 182 familles sinistrées à Misserghine    "Les bases arrières de la révolution algérienne ", thème d'un colloque international à Souk Ahras    Rekhroukh s'enquiert du chantier de réhabilitation d'un tronçon de la RN-52 reliant Adrar et In-Salah    Glissement de terrain à Oran : le président de la République présente ses condoléances à la famille des victimes    Boughali souligne la nécessité de sensibiliser les jeunes générations aux droits des peuples    Meziane appelle les médias arabes à œuvrer pour davantage de rapprochement interarabe    L'Algérie et le Zimbabwe disposent de plusieurs opportunités de coopération    PME: la Finalep prévoit en 2025 des cessions de ses participations via la Bourse    CHAN 2025/Gambie-Algérie: Bougherra dévoile une liste de 26 joueurs    Gymnastique artistique/Coupe du monde: Kaylia Nemour qualifiée en finales de la poutre et du sol    Pour bénéficier des technologies de pointe développées dans le domaine de l'hydrogène vert    Le temps des regrets risque de faire encore mal en cette fin de saison    Quand les constructions inachevées dénaturent le paysage    Sept produits contenant du porc illégalement certifiés halal    Se présenter aux élections ne se limite pas aux chefs de parti    Un art ancestral transmis à travers les générations    Condoléances du président de la République à la famille de la défunte    Un programme sportif suspendu    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une localité en plein déclin
Timezrit (Boumerdès), Cadre de vie
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 12 - 2009

La localité ne dispose d'aucune ressource, elle est dépourvue de structures économiques, notamment d'une zone d'activité. Beaucoup de citoyens à Timezrit imputent le déclin de leur localité au seul problème du foncier.
La localité ne dispose d'aucune ressource, elle est dépourvue de structures économiques, notamment d'une zone d'activité. Beaucoup de citoyens à Timezrit imputent le déclin de leur localité au seul problème du foncier.
Sur les 32 communes que compte la wilaya de Boumerdès, Timezrit, située à l'extrême sud-est avec une population de 14 mille âmes, est l'une des localités les plus déshéritées. Ses habitants vivotent dans des conditions lamentables à cause du manque en infrastructures de base. En effet, ladite localité ne dispose d'aucune ressource, elle est dépourvue de structures économiques, notamment d'une zone d'activité. Par conséquence, elle survit grâce aux subventions de l'Etat. Seules sept écoles primaires et un CEM existent, dont la majorité ne disposent toujours pas de moyens de chauffage, et seule l'école primaire du chef-lieu et celle se trouvant à Afir Azazna sont dotées d'une cantine, ce qui pénalise durement les chérubins des autres écoles. Les différents comités de villages avaient auparavant soulevé vainement aux autorités locales ces carences dans lesquelles pataugent leurs enfants depuis des années. Les citoyens que nous avons pu rencontrer déplorent dans l'unanimité l'absence d'un lycée dans leur localité, ce qui oblige les élèves à se déplacer jusqu'aux Issers et Bordj Ménaïel. Concernant le volet infrastructures de santé, la localité enregistre une faible couverture sanitaire. Les citoyens trouvent d'énormes difficultés pour se soigner. «Notre commune dispose d'une seule salle de soins au chef-lieu qui ne répond plus aux besoins des habitants», nous dira Ahmed, un habitant du village Thâawint Thasmate. Selon des habitants, un projet de réalisation d'une polyclinique est inscrit par les services de l'APC. «Nous ne disposons même pas d'une maternité ; c'est désolant», s'indigne un chef de famille. Les habitants de Timezrit se déplacent jusqu'aux Issers, Bordj Ménaïel et même Thénia pour se faire soigner. C'est un véritable calvaire. Beaucoup de citoyens à Timezrit imputent le déclin de leur localité au seul problème du foncier qui, selon eux, constitue une entrave pour le développement. D'ailleurs, faute de foncier, les autorités locales avaient décidé l'implantation de locaux commerciaux destinés au profit de cette commune aux Issers. Et ce programme, tant attendu par les jeunes, n'a pas vu le jour jusqu'à présent. A cela s'ajoutent la léthargie et la monotonie dans lesquelles s'est plongée la localité en raison de l'absence d'infrastructures pour jeunes. Le seul refuge des jeunes reste les cafétérias qui poussent comme des champignons. «Nous sommes livrés à nous-mêmes, les autorités ne se soucient plus de nous, nous n'avons plus où aller, nous passons tout notre temps à chercher de petits boulots ou dans les cafétérias», nous dira Kaci, un villageois. En conséquence, des dizaines de jeunes s'adonnent à la consommation de drogues et sombrent dans le désarroi. En somme, il ne fait pas bon vivre à Timezrit. En terme de l'aide à l'habitat rural, la commune n'a bénéficié que d'un quota insignifiant ne dépassant pas les 250 aides. Une aide qui a été portée récemment à 500 aides dans le cadre du Plan de proximité et de développement rural intégré (PPDRI). En matière de logements, la commune n'a bénéficié que de 96 logements sociaux depuis plus de trois décades, un quota qui est loin de répondre aux besoins de la population. Dernièrement, et contre toute attente, Timezrit a connu un soulèvement populaire pendant trois jours, avant de voir les habitants descendre jusqu'au siège de la wilaya pour exprimer leur désarroi.
Sur les 32 communes que compte la wilaya de Boumerdès, Timezrit, située à l'extrême sud-est avec une population de 14 mille âmes, est l'une des localités les plus déshéritées. Ses habitants vivotent dans des conditions lamentables à cause du manque en infrastructures de base. En effet, ladite localité ne dispose d'aucune ressource, elle est dépourvue de structures économiques, notamment d'une zone d'activité. Par conséquence, elle survit grâce aux subventions de l'Etat. Seules sept écoles primaires et un CEM existent, dont la majorité ne disposent toujours pas de moyens de chauffage, et seule l'école primaire du chef-lieu et celle se trouvant à Afir Azazna sont dotées d'une cantine, ce qui pénalise durement les chérubins des autres écoles. Les différents comités de villages avaient auparavant soulevé vainement aux autorités locales ces carences dans lesquelles pataugent leurs enfants depuis des années. Les citoyens que nous avons pu rencontrer déplorent dans l'unanimité l'absence d'un lycée dans leur localité, ce qui oblige les élèves à se déplacer jusqu'aux Issers et Bordj Ménaïel. Concernant le volet infrastructures de santé, la localité enregistre une faible couverture sanitaire. Les citoyens trouvent d'énormes difficultés pour se soigner. «Notre commune dispose d'une seule salle de soins au chef-lieu qui ne répond plus aux besoins des habitants», nous dira Ahmed, un habitant du village Thâawint Thasmate. Selon des habitants, un projet de réalisation d'une polyclinique est inscrit par les services de l'APC. «Nous ne disposons même pas d'une maternité ; c'est désolant», s'indigne un chef de famille. Les habitants de Timezrit se déplacent jusqu'aux Issers, Bordj Ménaïel et même Thénia pour se faire soigner. C'est un véritable calvaire. Beaucoup de citoyens à Timezrit imputent le déclin de leur localité au seul problème du foncier qui, selon eux, constitue une entrave pour le développement. D'ailleurs, faute de foncier, les autorités locales avaient décidé l'implantation de locaux commerciaux destinés au profit de cette commune aux Issers. Et ce programme, tant attendu par les jeunes, n'a pas vu le jour jusqu'à présent. A cela s'ajoutent la léthargie et la monotonie dans lesquelles s'est plongée la localité en raison de l'absence d'infrastructures pour jeunes. Le seul refuge des jeunes reste les cafétérias qui poussent comme des champignons. «Nous sommes livrés à nous-mêmes, les autorités ne se soucient plus de nous, nous n'avons plus où aller, nous passons tout notre temps à chercher de petits boulots ou dans les cafétérias», nous dira Kaci, un villageois. En conséquence, des dizaines de jeunes s'adonnent à la consommation de drogues et sombrent dans le désarroi. En somme, il ne fait pas bon vivre à Timezrit. En terme de l'aide à l'habitat rural, la commune n'a bénéficié que d'un quota insignifiant ne dépassant pas les 250 aides. Une aide qui a été portée récemment à 500 aides dans le cadre du Plan de proximité et de développement rural intégré (PPDRI). En matière de logements, la commune n'a bénéficié que de 96 logements sociaux depuis plus de trois décades, un quota qui est loin de répondre aux besoins de la population. Dernièrement, et contre toute attente, Timezrit a connu un soulèvement populaire pendant trois jours, avant de voir les habitants descendre jusqu'au siège de la wilaya pour exprimer leur désarroi.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.