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Lettre à nos bourreaux d'hier, d'aujourd'hui et à venir
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 20 - 06 - 2010

Je suis là, devant mon clavier, tantôt triste et tantôt rempli d'un espoir dont je ne connais ni la source, ni la raison de sa venu. J'écris la même chose, je parle de la même chose, je défend la même chose et j'attends la même chose depuis que je suis né.
Cette que vous me refusez et que vous m'empêchez de goûter, de vivre et d'atteindre pour l'apprécier. Cette chose est simple chers bourreaux. Elle est simple et elle ne coûte rien, à vous et à moi. Elle n'écoute rien à l'état et à la société. Elle est un droit, un droit universel, un droit qu'avez offert notre créateur à tous et à toutes dont la limite des lois qu'il avait institué. Donc, qu'il avait offert à moi et à vous. Ce droit s'appelle la liberté, la liberté de vivre libre où que je sois. De vivre libre pas pour vous tuez, ni vous insultez, ni vous volez, ni vous utilisez et ni vous empêchez de vivre libre et comme vous l'aurez souhaité. Ce droit de vivre libre vous l'avez et vous me le refusez!
Je veux vivre librement ma vie. Je veux la vivre libre et digne à la fois. Ce n'est pas trop demandé!
Je veux vivre libre cette vie qui circule librement dans mon sang, qui aime librement dans mon coeur, qui pense librement dans mon cerveau et qui respire librement dans mes poumons. Je veux vivre librement cette vie qui m'appartient et que je veux utiliser librement sans gêner vos vies, sans jamais les gêner, mes chers bourreaux, les voleurs de ma liberté, les geôliers de ma prison !
Je n'aime pas ce que vous aimez, chers bourreaux, voleurs de mes rêves, castrateurs de mes désirs, terreurs de mes nuits et ténèbres de mes journées !
Et, ce que vous aimez, vous l'avez en largeur et en longueur et cela depuis, plus d'un demi siècle !
Vous aimez le pouvoir, vous l'avez d'une façon absolu !
Vous aimez l'argent, rien ne vous manquera pour l'éternité (ici bas!)!
Vous aimez la force et la puissance, vous avez pour vous seuls: notre armée, notre police, notre gendarmerie, nos patriotes, nos services de sécurités et toutes les armes qui vont avec !
Vous avez tout ce que vous aimez et vous l'avez d'une façon discontinue.
Vous l'aviez en temps de guerre et vous l'avez en temps de paix.
N'ayez pas peur de moi, ni de ceux qui sont comme moi, des millions et des millions qui vivent ici ou qui vivent à l'étranger.
Je vous le répète, je n'aime pas ce que aimez et je n'aime pas la manière avec lequel vous l'aimez.
Encore une fois, ce que j'aime est simple. Il n'a pas besoin de vous, il n'est pas charge pour vos dos larges et solides comme la montagne de djurdjura. Ce que j'aime n'a besoin que de la liberté pour exister, s'épanouir et prospérer.
Vous avez pris toutes les libertés et vous m'avez laissé toutes les soumissions sans avoir demandé mon avis.
Les soumissions vous me les avez imposé. Vous m'avez obligé d'écouter vos mensonges, de croire à vos faits d'armes, à vos idées, à vos croyances, à votre histoire falsifiée et vous n'avez jamais donné une oreille attentive voire humaine ou fraternelle aux miennes.
Vous m'avez tout imposer par la force, la violence, la terreur et parfois même la sauvagerie et la barbarie.
Je vous ai parlé en kabyle, en arabe, en français, avec mes larmes, en silence, avec mes cris, parfois avec des pierres et avec douleurs mais vous ne m'aviez pas entendu ou vous n'aviez voulu répondre à mes doléances, allez savoir !
Je vous ai parlé par mes peurs, mes fuites, mes exiles intérieurs et extérieurs, mes supplications…rien à faire, rien en moi, ne semble vous interessez.
Vous m'avez caché toutes les vérités et vous avez assassiné(d'une manière ou d'une autre) toutes celles et tous ceux que j'avais admiré et aimé.
Vous m'avez enlevé mon identité et vous m'avez déraciné de la terre laquelle j'ai été, très profondément, attaché.
Vous m'avez emprisonné dans mon berceau, moi qui avait tant désiré m'envoler, m'envoler pour vivre libre comme un oiseau qui bat ses ailes pour s'élever.
Ayez un peu de honte et montrez nous un peu d'humanité.
Je suis votre fils ou votre père ou votre frère ou votre cousin ou vos votre proche(proche ou lointain), dans touts les cas je suis une branche de cette arbre qui se nomme l'Algérie.
Arrêtez de violenter les Zawalis qui n'aspirent qu'à la liberté. La liberté d'offrir à l'Algérie tout le génie qui dort dans nos esprits.
Arrêtez de vous comportez comme des affamés, vous avez de quoi vivre prospère et tranquille jusqu'à votre départ là ou personne n'est revenu.
Arrêtez de violenter et de dominer ceux et celles que la misère, les deuils, l'ignorance et la terreur que vous avez sécrété ne cessent de violenter et de dominer.
Arrêtez de gaspiller cette énergie(humaine)capable de construire un pays où tout le monde pourra accéder à la prospérité, à la paix et à la sécurité.
Arrêtez de suivre cette voix (voie) qui vous imposent de castrer un peuple célèbre pour ses valeurs de fraternité, de solidarité et de courage pour garder sa dignité.
Arrêtez d'éteindre cette intelligence dans la lumière aurez pu nous éclairer dans ce monde plein d'incertitudes et de dangerosité.
Vous aviez hérité d'un pays peuple patient et courageux et d'un pays de toute beauté et vous l'avez, en quelques décennies rendu aussi laid que la laideur de la monstruosité, de la misère et de la morbidité.
C'est bon, faites une pause et essayez de regarder les dégâts de vos actes insensés sur votre peuple et votre pays.
Et si vous ne voulez pas changer, alors, je vous supplie de nous laissez construire tout ce que vous avez détruit. Et partez aussi loin que les richesses que vous aviez volé, pourront vous emmener.
Non, non, et non, nous ne voulons plus nous entre-tuer, nous entre-déchirer, vous suivre dans vos folies et vous donner une autre occasion pour nous massacrer comme vous l'aviez souvent fait dans le passé.
C'était nos frères qui s'étaient sacrifié pour notre liberté et ses nos frères qui ont assassiné ce qui ont essayé de la conserver et de la promouvoir dans tout le pays.
Chaque Algérien qui saura sacrifier, qui soit de votre coté ou du coté des Zawalis, sera une perte pour l'Algérie.
Je vous ai dit ce que j'avais à vous dire, Salam, je retourne dans la tombe où vous m'aviez enfermé.
Fraternellement à toutes et à tous.


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