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Une société contre nature, sous l'égide d'un pouvoir contre nature…..
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 14 - 09 - 2016


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Dans la grande querelle nationale des identités et des idéologies qui ont fait de l'école un champ de bataille homérique, tous les antagonismes ont cours et toutes les diversions sont possibles, du moment que c'est des projets de société qui sont en conflit, et même des projets existentiels qui ne tarderont pas à se confronter ou même à s'affronter dans les rues, sous le regard torve d'un pouvoir qui non content d'être un faux projet politique, trouve même matière à manipulations et faux arbitrages dans ce genre de conflits parmi les plus dangereux de l'histoire de l'humanité.
Ce pouvoir qui a réussi l'exploit de tenir 54 ans, sans aucun projet précis, dans aucun domaine précis, joue encore avec le feu, sa composante humaine étant assez irresponsable pour considérer que jouer les uns contre autres avec 40 Millions et des alliés pour chaque camp aux quatre coins du monde, est aussi facile à gérer que jouer 10 Millions dont 9.9 Millions ne savaient pas lire un journal au demeurant introuvable dans les villages de l'époque.
Moi la question que je me pose, et que je pose, concerne le devenir de tous ces élèves pris en otage, par d'autres victimes d'errements passés et récents.
Ces élèves finiront bien, au gré de leurs éventuelles succès et échecs camouflés en succès, par avoir un carton A4 de 240gr, qui leur certifie être quelque chose, qui peut aller de plombier à docteur dans une matière dont personne n'a que faire, et surtout dont le diplôme a été obtenu par la grâce d'une suite de copier coller sur le voisin ou le net.
Sérieusement, en dehors de l'état, vous connaissez beaucoup de monde, capable de trouver une tache utile à un universitaire sommairement formé dans une discipline non technique, par les temps qui courent?
l'état étant en voie de fermer les robinets, et bientôt dans l'incapacité de maintenir même les fonctions actuelle, vous comptez travailler ou et faire quoi au juste? et surtout aux frais de qui?
Quand la monnaie locale, permettra juste de subvenir au minimum quotidien, pour les gens qui auraient quelque chose à proposer d'utile à leurs semblables, il restera quoi dans les poches pour payer ceux dont l'utilité a été formatée au départ sous l'angle de la nuisance pour les pires, et de l'inutilité pour les meilleurs?
Quand les plombiers seront payés à crédit faute de moyens, qui paiera un directeur de conscience pour lui empoisonner la vie, avec ses sorties quotidiennes sur la finalité de l'existence vue par lui même?
Cette année nos universités, vont recevoir plus de 300.000 vrais ou supposés Bacheliers, et au moins 250.000 seront orientés vers de filières qui ne trouveront aucun débouché dans un marché du travail vu sous un autre angle que celui de la rente, dans cinq ans on en fera exactement quoi?
Nous avons, 5000 juges et 45000 avocats, et pratiquement un maximum de 2000 sociétés dépassant les 100 employés, nous ferons quoi au juste de 50.000 autres juristes? 40.000 psychologues, et 150.000 Multidisciplinaires en sciences dites Humaines, qui seront bientôt plus nombreux que les futures étudiants? des enseignants? des chômeurs?
L'enseignement a subi un massacre à grande échelle depuis longtemps, et aujourd'hui les produits du massacre antérieur, s'acharnent à le perpétuer, chacun se croyant assez malin pour faire passer ses penchants et sa personne, au dessus du lot, même par l'hypothèque de l'avenir de tout un pays.
La clique des constantes en tout genre, se fiche royalement de la gestion des effets de cette politiques et de ses effets de manche, le gros de la troupe étant drogué à la rente, et les tetes de file ayant des projets dans lesquels l'Algérie est insignifiante, étant eux même plus attachés à un mythe qui la nourrit qu'à une réalité qui risque de l'emporter.
Admirons donc chacun notre capacité de nuisance réciproque, en attendant le déluge, et le déluge est quasiment là.
Quand les médicaments qu'on a pas su produire faute de scientifiques et que les céréales qu'on n'a pas su faire pousser ou du moins compenser par d'autre cultures exportées, seront rares et à deux fois leur prix faute d'approvisionnement.
Il sera trop tard, pour crier contre l'Etat ou menacer de grève sans jamais avoir travaillé, ou même menacer de révolte comme une sorte de chantage à la prise en charge par une partie d'une rente hasardeuse et tarie.
On pourra allumer tous les pneus, qu'on pourra trouver, et même faire détonner un barrage, quand il n'a plus d'eau à donner, le résultat sera de chauffer l'atmosphère sans pouvoir boire, ou recevoir des gravats sur la gueule sans eau avec.
Nous avons crée une société contre nature, sous l'égide d'un pouvoir contre nature, et nous voulons que les choses changent avec une logique contre nature, pour des résultats contre nature.
La Nature n'aimant pas être trop contrariée et pour longtemps, plus cela dure et plus les résultats seront naturels, mais à l'exact contraire de ceux qu'on attend.
Bienvenue donc au retour forcé à la nature, qui reprendra ses droits en effaçant les mutations non viables que nous sommes.


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