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L'hideuse image d'une ville sale
Bouira
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 03 - 2018

Des semaines, des mois passent, puis des années, et rien ne change pour la ville de Bouira, ce chef-lieu de wilaya. L'image hideuse d'un chef-lieu sale, malpropre, jonché de détritus et autres saletés, le long des trottoirs et dans les cités, avec, le plus souvent, surtout en période hivernale, des flaques d'eau pour ne pas dire des mares aux eaux stagnantes dégageant des odeurs désagréables, sont là pour planter un décor indigne d'un chef-lieu de wilaya. La ville de Bouira est sale. Et ce qui rend encore l'image plus hideuse est cette ville ancienne tombant en ruine mais qui est toujours occupée par des gens vivant dans des bicoques qui datent du début du siècle dernier, avec, en guise de devantures qui donnent directement sur les rues principales de la ville, comme c'est le cas pour la rue de France (?!) ou encore la rue Foch, des petites épiceries où tout se vend... légalement. Ainsi, depuis quelques années déjà, le chef-lieu se dégrade à vue d'œil et les walis qui se sont succédé à la tête de cette wilaya, surtout ces trois dernières années, semblent se résigner sur ce sort peu enviable du chef-lieu. C'est qu'on est loin de l'épisode des années 2010, du temps du wali Ali Bouguerra et du DAL, Tibourtine, et de la campagne de nettoyage qui s'était étalée sur plusieurs semaines et qui avait touché, outre le chef-lieu de wilaya, plusieurs autres daïras. A l'époque, et uniquement pendant cette époque, et pour une fois, le chef-lieu de wilaya, malgré le vieux tissu urbain qui était le point noir et qui persiste jusqu'à nos jours d'ailleurs, le chef-lieu de wilaya a retrouvé une propreté que les habitants n'oublieront pas de sitôt. D'aucuns à l'époque pensaient que cette propreté allait durer et se maintenir avec un plan de charge et une augmentation du nombre d'établissements et autres entreprises chargées du nettoiement. Que non ! Cette campagne initiée au plus haut niveau de l'Etat à l'époque a été abandonnée en moins de deux années plus tard. Résultat : aujourd'hui, et surtout avec la crise économique qui frappe le pays, la ville croule sous les ordures, et ni les équipes de voirie qui se sont multipliées, ni les campagnes de nettoiement initiées de temps à autre par les autorités de la wilaya ne sont venues à bout de ces saletés qui collent à la ville de Bouira et à d'autres villes du pays bien sûr, comme une malédiction.
Aujourd'hui, les dépenses et les moyens se sont multipliés pour le ramassage des ordures ménagères, l'entretien des voiries, mais force est de constater que nos routes sont de plus en plus défoncées et les ordures, de plus en plus visibles au niveau de nos trottoirs, nos cités ainsi que les coins et les angles morts. Même les pourtours des arbres d'ornementation plantés durant les années 2000 et qui ont poussé merveilleusement le long des trottoirs et autres boulevards sont pleins d'ordures et personne ne songe à les nettoyer ni extraire les mauvaises herbes qui y poussent. Et dire que, pendant un temps, nous avons eu l'illusion de revivre les belles époques postindépendance pour ne pas dire coloniales, où nos villes, que nous avons connues à travers les cartes postales en noir et blanc, étaient de véritables jardins botaniques surtout au printemps avant que ces plantes et autres arbres soient déracinés par d'inconscients responsables en quête d'espaces pour, souvent, l'élargissement des voies !
Et à propos des mauvaises herbes, nous ne le dirons jamais assez : chaque année, et aujourd'hui plus que l'année dernière et bien moins que l'année prochaine, nous tirons la sonnette d'alarme et prévenons les autorités pour lancer une campagne de fauchage de ces herbes au niveau des jardins et autres espaces verts de nos villes qui sont infestés et ce, avant leur floraison. Mais, hélas, chaque année, on attend jusqu'à juin ou juillet, après la floraison et l'éparpillement des graines sous terre, pour entamer une soi-disant campagne de désherbage des jardins et autres espaces verts et même les accotements et les fossés le long des routes. Mais, comme on vient de le souligner, toutes ces actions sont inutiles puisque les mauvaises herbes ont déjà libéré leurs graines, enfouies sous terre et prêtes pour l'année d'après.
Et pendant ce temps, ni nos gouvernants à l'échelle locale, ni nos représentants, qu'ils soient députés ou sénateurs, ou même les élus locaux et de wilaya, ne donnent l'impression de chercher à améliorer le cadre de vie du citoyen. Et Dieu sait que les solutions existent. Surtout concernant le visage hideux qu'offre l'ancien tissu urbain de la ville. Faut-il rappeler l'exemple de l'Agence foncière de la wilaya qui a initié un programme dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire ainsi que l'éradication des bidonvilles ? La promotion Benabdellah à Bouira en est le parfait exemple de réussite, mais les responsables au niveau de la wilaya, du moins ceux qui sont à la tête de la wilaya ces dernières années, ont freiné cet élan. Même lorsque le ministre Abdelwahid Temmar en personne invite — cela s'est passé en janvier dernier lors de sa visite dans la wilaya de Bouira — le directeur de l'Agence foncière à élargir cette expérience à l'échelle nationale. C'est dire...
Ainsi, outre le quotidien déjà difficile à supporter côté financier avec la cherté de la vie, outre la bureaucratie que l'Algérien subit au quotidien et qui empoisonne sa vie, même son environnement, ce milieu naturel dans lequel il évolue et qui aurait pu le soulager un tant soit peu, n'existe plus ou prou. Et l'on se pose la question pourquoi le nombre d'hypertendus augmente d'une manière vertigineuse en Algérie !
Yazid Yahiaoui


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