Bras de fer entre maire et élus à Chelia-Benachiba Ce sont des citoyens très déterminés de la localité de Chelia-benachiba qui ont, dans la journée du dimanche, fermé la RN13 reliant celle-ci à Tenira en guise de soutien au P/APC FLN qu'oppose un bras de fer avec 6 élus RND de l'assemblée. Depuis son installation, l'APC connaît un blocage avec 3 assemblées qui ne se sont pas tenues à cause de cette dissidence. Ces blocages, déclarent les manifestants, depuis presque une année nous pénalisent avec l'absence de développement de notre commune en projet, transport, distribution de logement social, habitat rural et un chômage qui ne cesse d'augmenter. Les manifestants ont campé sur leur position en fermant la RN13 à la circulation. L'inspecteur général de la wilaya qui est allé à leur rencontre a tenté de raisonner les citoyens pour ouvrir la route. Son intervention n'a pas été vaine puisque ces derniers ont quitté la route. Mais, cependant, ils n'en démordent pas et exigent que leur APC doit connaître un déblocage et le maintien de son président pour servir les intérêts de la commune et de ses habitants. Marhoum La galère des élèves nomades C'est un SOS que lancent les élèves nomades de la région de Marhoum, au fin fond du sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, une région semi-aride où vivre relève du courage. En effet, ces élèves qui, pour la plupart occupent des kheïmates dans un lieu très isolé appelé Serir, interpellent les services compétents pour mettre fin à leur galère avec un moyen de transport scolaire. «Nous parcourons 30 km aller-retour pour suivre nos études, 30 km que nous faisons à pied avec tous les dangers que peut nous réserver notre trajet. Nous sommes des filles et des garçons à la merci d'un prédateur, d'une agression, d'un accident de la route, de chiens errants, bref, nous empruntons la route de l'impossible pour rejoindre le plus souvent nos établissements respectifs avec du retard. Déjà que nos résultats sont loin d'être reluisants à cause des fréquents déplacements de nos familles à la recherche de pâturage pour leurs bêtes, et de plus, nous sommes de condition sociale à la limite de la précarité, nos parents ne peuvent pas nous payer un moyen de transport, dans cette situation, on est loin de la réussite dans nos études», tiennent-ils à préciser. A. M.