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Le calvaire des villageois à cause des mauvaises odeurs perdure
COMPLEXE AVICOLE DU GROUPE BALI À BOUIRA
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 11 - 2018

Plusieurs citoyens habitant la cité 104 logements, à moins de 50 mètres du complexe avicole du groupe Bali, à la sortie sud d'El-Hachimia et à 20 kilomètres au sud de Bouira, se sont rassemblés jeudi devant le siège de la daïra d'El-Hachimia pour protester contre la persistance des mauvaises odeurs émanant de ce complexe. Ils exigent une solution urgente à ce problème ou la fermeture immédiate du complexe.
D'après les villageois, plusieurs correspondances ont été adressées aux responsables, du wali jusqu'aux Directions de la santé, de l'environnement et des services d'hygiène de la wilaya et de la daïra, afin de les alerter sur les risques de pollution de l'atmosphère par ce complexe avicole, l'un des plus grands d'Afrique, avec actuellement des centaines de milliers d'œufs produits quotidiennement. Il faut rappeler que lors du lancement de ce complexe avicole du groupe Bali, en novembre 2016, le P-dg du groupe en personne, M. Ali Bali, avait annoncé le lancement, dans un premier temps, d'une unité de batterie de 455 000 poules pondeuses qui sera opérationnelle fin 2016-début 2017, suivie, au courant de l'année 2018, d'une autre unité de batterie pour atteindre 1 million de poules pondeuses et, à l'horizon 2019, une autre unité de 500 000 pour atteindre une production totale de 1,5 million de poules pondeuses.
Lors de la présentation de ce complexe, le P-dg du groupe avait parlé d'une unité d'ovo-produits qui devait s'occuper de la commercialisation des œufs après leur transformation en liquide, mélangés ou séparés, blanc et jaune ; mais également, puisque le groupe se prévalait d'être révolutionnaire et ultra-moderne de par les équipements utilisés, il était question d'unités de compostage et de transformation des déchets organiques, c'est-à-dire des fientes en engrais biologiques. Plusieurs mois sont passés depuis ces engagements mais de l'unité de compostage, rien n'était venu soulager le calvaire des riverains : des habitants qui souffraient des mauvaises odeurs émanant des fientes liquides qui étaient jetées juste à quelques mètres du complexe à l'air libre, avant leur assèchement naturel et leur vente aux privés.
En juillet 2017, soit moins d'une année après le démarrage du complexe, des citoyens du village Sentouh et ceux de la cité 104 logements se sont soulevés contre ces mauvaises odeurs, mais également contre la prolifération des mouches et des moustiques qui rendaient leur vie insupportable.
A l'époque, le responsable du complexe s'était engagé, devant ces villageois et en notre présence, à trouver une solution dans quelques semaines en indiquant que les responsables du complexe ont trouvé un terrain où bâtir le complexe de compostage et de transformation des déchets en engrais organiques. Ce qui devait mettre fin au calvaire des villageois qui avaient souffert déjà de l'émanation des poussières de la cimenterie de Sour-el-Ghozlane avant de voir celle-ci dotée de filtres révolutionnaires.
Or, force est de constater que la réalisation de cette usine de compostage au niveau de la zone d'activité n'a rien réglé au problème des odeurs puisque les villageois vivent toujours le même calvaire avec, outre ces odeurs, des nuées de mouches et de moustiques qui prolifèrent à cause justement de ces mauvaises odeurs.
Jeudi, la cheffe de daïra, qui s'exprimait sur les ondes de Radio Bouira, a reconnu la justesse de la revendication de ces villageois en témoignant avoir elle-même été surprise par les mauvaises odeurs qui se dégagent aux alentours du complexe. Aussi, a-t-elle indiqué avoir donné un ultimatum aux responsables de ce complexe pour trouver une solution définitive à ces mauvaises odeurs qui rendent l'atmosphère irrespirable dans les alentours du complexe. Faute de quoi, la cheffe de daïra s'est dit obligée d'entreprendre les procédures pour fermer ce complexe qui constitue un danger pour la santé publique.
Après avoir eu ces assurances, les villageois se sont dispersés avec la ferme conviction que cette dame ne les abandonnera pas.
Y. Y.


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