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Le contrat de partenariat entre entreprises publiques et privées
CCI TIPASA
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 12 - 2018

La Chambre de commerce et d'industrie a organisé, récemment, sous l'égide du ministère du Commerce, une journée d'étude sur les contrats de partenariat entre le secteur public et le secteur privé, au niveau du centre touristique la Corne d'Or de Tipasa.
Ont pris part à cet événement le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Tipasa, M. Djelal Serandi Maâmar, ainsi que M. Maroc, le SG de la chambre CCI de Tipasa.
Il convient de signaler que le représentant du ministère de l'Energie et des Mines a prononcé une allocution qui a précédé la communication du Dr Kaoubi Mahfoud, expert économique, qui se trouve à la tête d'un cabinet conseil spécialisé en ingénierie, finances, conseil, audit, ainsi qu'en diagnostic et conseil d'assistance d'entreprises.
D'emblée, le Dr Kaoubi a fustigé le manque de visibilité de certaines entreprises en précisant qu'«en économie, tout se paie». Selon ce conférencier, «les opportunités qui existent aujourd'hui n'existeront pas forcément demain et l'argent qui existe aujourd'hui n'existera pas forcément demain» en avertissant que «l'instabilité est là, c'est-à-dire que l'on a créé des problèmes monstres pour ces entreprises, dès lors que l'on évalue leur chiffre d'affaires, leur manque de visibilité et le changement de réglementation».
Evoquant «les moyens réduits de certains pays africains qui arrivent à réussir, comparativement aux moyens, infrastructures, capacités et au potentiel humain et financier de l'Algérie, on reste sur un sentiment d'insatisfaction». Face à cette réalité, le Dr Kaoubi s'élève contre les pratiques bureaucratiques existantes dans notre pays, en citant plusieurs exemples. «On peut réaliser un hôpital et cela coûtera moins cher à la société, en utilisant moins d'appels d'offres, moins de contrôleurs financiers, moins d'efforts et de moyens dans le traitement des dossiers et cela avec moins de ressources, de temps et d'argent. Ainsi, on aura moins de 10 agents dans un bureau et les gens seront plus heureux et la collectivité se comportera mieux et notre chiffre d'affaires se développera à deux chiffres, avec un meilleur taux de croissance, que cela soit dans les hydrocarbures que dans les BTP. Tout cela est une question de bon sens», dira le Dr Kaoubi, en espérant que «notre pays ira dans la stabilité des textes et la correction d'éléments qui impacteront notre taux de change».
Evoquant l'investissement étranger, l'orateur dira : «Bien qu'on ait du retard dans la maîtrise des possibilités de production, c'est en se frottant et en s'associant à des gens qui savent mieux faire, qui peuvent mieux faire qu'on peut apprendre rapidement, qu'on peut se développer ; c'est ça la solution, c'est d'avoir affaire à des gens qui savent mieux que nous et de s'enrichir, tout en enrichissant.» Et au conférencier de conclure : «Nous, malheureusement, on se referme sur nous-mêmes avec le risque de nous écrouler.» Par ailleurs, le directeur des impôts de Tipasa évoquera la notion de partenariat en disant que «l'administration des impôts en Algérie dispose d'un système déclaratif, c'est-à-dire l'une des meilleures organisations des impôts au monde, car ce système repose sur la déclaration, où l'administration dispose du droit de contrôle».
Intervenant à ce titre, le Dr Kaoubi évoquera le concept de la privatisation en révélant qu'il y a plus de 1 370 entreprises qui sont probablement dans l'attente de pouvoir être revendues, mais il y a le problème de la privatisation que le gouvernement est en charge de régler sans démagogie. En d'autres termes, «nous avons vu, l'année passée, une levée de boucliers lors de l'opération d'achat et de revente, cela avant la baisse des prix du pétrole ; la loi sur les privatisations existe, mais reste en attente d'adoption définitive ; il faut dire la vérité aux travailleurs quelles qu'en soient les conséquences. En effet, si aujourd'hui, on a un arsenal juridique, cela permet d'avoir une légitimité, à la lumière d'un budget à 3 500 milliards de dinars ; demain peut-on continuer dans les mêmes conditions ?» L'expert dira à ce propos : «Réaliser aujourd'hui des routes qui coûtent deux fois moins cher, c'est heureux ! Mais la réalité est tout autre dès lors que l'on réalise des autoroutes, sans paramétrages, c'est-à-dire sans l'étude préalable de leur exploitation ; pourquoi 10 années après, le péage n'existe pas ?»
Quant à Mme Hechad, une architecte et ancienne présidente d'association professionnelle du BTP, elle évoque les expériences des formations doctorantes à la carte, proposées par les entreprises professionnelles au profit des étudiants des universités algériennes, c'est-à-dire former des cursus de doctorants selon les besoins économiques du pays.
Houari Larbi


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