La conférence nationale des directeurs de l'éducation s'ouvre ce matin. Elle porte sur les préparatifs de la prochaine rentrée avec comme mot d'ordre, la rationalisation des dépenses. La rencontre se tient au moment où des syndicats du secteur ont décidé de boycotter l'ensemble des activités de la tutelle. Nawal Imès- Alger (Le Soir) - Les directeurs de l'éducation de l'ensemble des wilayas se donnent rendez-vous ce matin afin d'entamer les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire. Le département de Nouria Benghabrit prend les devants en n'attendant pas le mois d'avril, comme d'habitude, pour lancer ces préparatifs. Seule ombre au tableau, les syndicats du secteur, qui ont tourné le dos à la charte de l'éthique, n'y seront pas. Ils ont en effet pris la décision de ne plus assister aux rencontres qu'organise le ministère de l'Education. C'est donc sans les partenaires sociaux que seront discutées, ce matin, plusieurs thématiques, à savoir, le projet de l'organisation pédagogique nationale, l'organisation pédagogique pour chaque wilaya, la liste des besoins relatifs à l'encadrement pédagogique et administratif pour chaque filière et chaque cycle ainsi que celle des établissements scolaires et les infrastructures de soutien pour chaque palier prévus pour réception pour la prochaine rentrée. En présidant la rencontre régionale du centre, Nouria Benghabrit avait déjà donné le ton en demandant aux directeurs de l'éducation de finaliser les préparatifs liés à la rentrée scolaire avant le mois de juin prochain, en particulier la carte pédagogique. Elle avait également affirmé que les préparatifs pour la prochaine rentrée scolaire seront finalisés durant la première semaine du mois de juin prochain alors que tous les enseignants seront affectés à leurs postes avant cette date, évoquant une approche prospective permettant d'anticiper sur le nombre des élèves inscrits et tous les besoins en termes de structures pédagogiques. Autre instruction de la ministre de l'Education, la nécessité de prendre toutes les dispositions nécessaires afin d'assurer une rentrée scolaire sans couacs avec comme mot d'ordre principal la rationalisation des dépenses. Avec plus de 9,6 millions d'élèves des trois paliers d'enseignement répartis sur plus de 27 000 établissements scolaires à travers le pays, encadrés par près de 750 000 enseignants et fonctionnaires, le secteur est l'un des plus demandeurs de ressources, d'où l'appel de Benghabrit à une meilleure utilisation des ressources. La rencontre nationale d'aujourd'hui vient couronner une série de rencontres régionales tenues à Sétif, Alger et Tissemsilt au cours desquelles les directeurs de l'éducation ont pu prendre connaissance des attentes de la tutelle mais également faire part de leurs préoccupations et des entraves pouvant les empêcher d'assurer une rentrée scolaire. N. I.