Hamrouche sort enfin du silence. Soulagement du … … silence ! Ya aâdjaba ! J'écoutais hier matin Jordan Bardella, l'invité de Jean-Jacques Bourdin, sur la télévision française d'information continue, BFM. 23 ans ! Porte-parole du Rassemblement national, et tête de liste de l'ex-Front national aux prochaines élections européennes. Même les Le Pen ont compris l'intérêt de rajeunir les rangs du parti. Même les plus fachos du paysage politique français ont saisi l'enjeu de l'image et du discours. Et ils ont sorti ce «Jordy» du chapeau. Face à un Bourdin aussi mordant que d'habitude, le petiot a été présent, rendant coup sur coup, et maîtrisant surtout des dossiers sur lesquels, jusque-là, la «famiglia» Le Pen peinait, les questions économiques. Non, je ne vais pas voter Rassemblement national. Selon la loi française, je n'ai pas le droit de voter. Non, je ne bascule pas dans l'extrême droite. C'est juste que je ne peux m'empêcher d'établir des parallèles. Sans plaquer mécaniquement, bien sûr. Mais des parallèles tout de même. Comment, en principauté de Dézédie, en sommes-nous aujourd'hui encore à rouvrir les cabines de cryogénisation pour en sortir des octogénaires glacés, rigidifiés, les réactiver et les remettre dans le débat ? Comment faisons-nous, ya bouguelb pour n'avoir à nous mettre sous la «dent de l'espoir» que du «kh'lir», de la viande dure et mal conservée dans une salaison rance ? Et quand on veut nous vendre des «jeunes» comme nouveautés zaâma propulsées à la tête du FLN, par exemple, le corps est relativement jeune, l'apparence se veut fraîche, mais de la bouche ne soufflent que des refrains qui feraient passer la radio FM Nostalgie pour le premier média «swag» en direction des 12/16 ans ! Comment ? Sommes-nous donc condamnés à ce piège à cons, cette toile de rides tissée autour de nous, sur nous ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
