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Facteurs psychologiques ou choix économiques ?
Les fléaux dans l'emploi
Publié dans Le Soir d'Algérie le 31 - 01 - 2019

Il n'est un secret pour personne que le marché de l'emploi en Algérie connaît des problèmes profonds et structurels. Si les avis de certains acteurs sont parfois mitigés sur les causes profondes, ils s'accordent du moins sur le constat de l'échec du développement d'un monde du travail régulé.
Nedjma Merabet - Alger (Le Soir) - Ainsi, Ahmed Halfaoui, consultant économique, qui a travaillé sur le sujet lors d'une étude, estime que la tendance générale dans le privé est à la non-déclaration des employés. Il ajoute que dans la course effrénée au gain, les «petits ou moyens» entrepreneurs n'hésitent pas à sacrifier les droits des travailleurs.
Ce que le ministre du travail avait déploré et relevé comme étant la principale cause «du trou» de la CNR. Il estime que l'ouverture au libéralisme ne s'est pas accompagnée d'une législation adéquate pour réguler ce passage à l'autre modèle.
«Même le secteur public s'y est mis avec ce qu'on appelle la gestion prudentielle appliquée dans les EPE (entreprise publique économique), qui favorise les CDD au lieu des CDI, en prévision d'éventuelles difficultés financières de l'entreprise». Mais le principal secteur qui embauche, celui du BTP, souffre encore affreusement de l'emploi informel, ce que tous les acteurs s'accordent à affirmer. Cela est le cas du P-dg de Kit construction qui pointe du doigt le travail informel, au même titre que le Dr Menia, psychothérapeute. Tous deux considèrent qu'il faut une politique de valorisation du travail.
Le demandeur d'emploi, a fortiori s'il est jeune, cherche un emploi où il va s'épanouir, être déclaré à la Sécurité sociale et la caisse des retraites, respecté, encouragé et motivé. «Le travail est vécu comme une malédiction par le citoyen algérien», affirme le Dr Menia.
Et d'ajouter que les décideurs doivent valoriser le travail, en identifiant les compétences, en leur donnant de la visibilité... «pour inverser les convictions qui sont faussées». «Parallèlement, on doit neutraliser les personnes qui ne produisent rien et qui bénéficient d'énormes moyens» : ainsi, le Dr Menia pointe du doigt la mainmise des spéculateurs sur l'économie algérienne. Par ailleurs, ce dernier considère qu'il relève de la responsabilité des autorités de mettre en place des mécanismes de gestion des crises psychologiques de la société. Il cite, à ce propos, son courrier adressé il y a 4 ans au wali d'Alger pour obtenir un local (car il y en a des centaines qui sont vides à Alger), afin d'ouvrir un centre de psychologie qui aide les gens à se remettre de leurs souffrances et de leurs difficultés à s'insérer dans la société. Malheureusement, le courrier est jusqu'à présent resté sans réponse. La problématique de la formation et de l'orientation n'est pas omise par plusieurs de nos interlocuteurs. Un consultant en formation avoue être très agréablement surpris par les jeunes citoyens qu'il a rencontrés au salon de l'emploi et de la formation.
Il regrette cette image délabrée que l'on donne de la jeunesse algérienne, réduite à une bande de «baltaguia» qui obtiennent des véhicules via les instances de microcrédit, tandis que ceux qui proposent des projets structurants affrontent une infinité de difficultés décourageantes. Selon lui, il est nécessaire de procéder à des études précises sur les résultats de la politique menée dans ce secteur, pour évaluer la situation de façon précise et efficace.
Il soulève, lui aussi, la question de la valorisation du travail, mais également le problème du népotisme, et celui de la jonction entre l'entreprise et les établissements de formation.
Une remarque partagée par le DRH de la société Amor Ben Amor, Hassen Djerroud, qui pense que l'université algérienne forme les jeunes en théorie, mais est restée en décalage par rapport à la réalité actuelle du marché de l'emploi et de l'industrie.
A ce propos, le P-dg de Kit Construction déplore également qu'on ait arrêté la formation aux métiers de la maintenance en construction depuis 2010, et pense que c'est une des raisons qui lui rendent la tâche difficile pour trouver les personnes adéquates pour les 540 postes que son entreprise propose actuellement.
N. M.


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