Deux agressions physiques contre le personnel médical ont été enregistrées en moins de dix jours au niveau du CHU de Béjaïa. Dans une déclaration rendue publique, la direction du centre hospitalo-universitaire de Béjaïa a énergiquement dénoncé ces actes d'agression physique dont est victime le personnel médical par les familles des patients. «La violence dans nos hôpitaux est devenue un véritable fléau qui affecte la vie professionnelle des personnels de la santé», alerte la direction tout en notant que les structures du Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa «étouffées par le nombre important d'usagers qui ne cesse de s'accroître, ajouté à l'exiguïté des structures d'accueil, incapables de contenir tout ce monde, sont confrontées également aux comportements violents et agressifs de certains usagers». Il est également souligné dans le même communiqué que des événements graves mettant en péril la sécurité des personnels et des patients en plein pavillon des urgences conduisent la Direction générale du CHU à interpeller à chaque fois les forces de sécurité. Les deux importants actes d'agression sont enregistrés en date du 22 janvier 2019, au niveau de l'unité hospitalo-universitaire de Targa Ouzemour où une infirmière a fait l'objet d'une agression physique par un citoyen venant faire sortir son fils du service de nurserie et la deuxième agression est signalée le 29 janvier 2019 au niveau des urgences médico-chirurgicales de l'unité hospitalo-universitaire Khellil-Amrane à l'encontre d'un médecin urgentiste menacé de mort avec arme blanche, précise la direction du CHU de Béjaïa. «La situation est devenue cruelle et intolérable ! Face à cette situation regrettable et inadmissible, la Direction générale du Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa, dénonce avec force ces actes irresponsables qui perturbent le climat du travail», poursuit-on dans le communiqué tout en lançant un appel à l'ensemble des différents personnels des structures de santé de Béjaïa à demeurer vigilants et solidaires afin de permettre à notre établissement de garantir une prise en charge de qualité aux patients». A. Kersani
