Le bilan des activités de la Sûreté de wilaya rendu public au milieu de la semaine écoulée fait ressortir qu'en 2018, il a été enregistré une décroissance du nombre des affaires liées aux atteintes aux personnes dont le chiffre est passé de 1 278 en 2017 à 1 138 en 2018 soit une diminution de 266 affaires. Par contre, le nombre d'affaires ayant trait aux atteintes de biens d'autrui enregistre une augmentation de 206 affaires. Cette augmentation a engendré un nombre de 105 personnes impliquées par rapport à 2017 et celui des personnes arrêtées et emprisonnées qui a augmenté de 119 cas. Il est à noter aussi une augmentation sensible du nombre de crimes relevant du trafic de drogue qui est passé de 190 en 2017 à 244 en 2018. En tête du tableau, viennent en 2018 les affaires de crimes et délits contre les biens d'autrui avec un taux de 47,47 %, suivies des affaires de crime et délits contre les personnes avec 30 et 43%. Au bas du tableau, on retrouve les affaires d'atteintes à la sécurité publique avec 0,08%. S'agissant de la pyramide des âges des 3 887 personnes impliquées dans les différents crimes et délits, on relève que la catégorie des personnes âgées entre 18 et 28 ans est la plus touchée, avec 44,81% des cas. Fait significatif aussi dans ce registre, est le nombre croissant de mineurs impliqués passant dans un rapport de 4,04% à 5,29%. Pareillement, le nombre de personnes de sexe féminin s'est accru par rapport à l'année 2017, passant de 261 à 304 soit 43 de plus en 2018. Concernant la lutte contre le trafic de drogue, la police a saisi en 2018 une quantité estimée à 8,767 kg de kif traité, 5 986 comprimés psychotropes et 18 fioles de produit stupéfiant. Dans ce cadre, 336 individus ont été arrêtés dont 214 dealers et 122 consommateurs. En 2018, ces chiffres accusent une nette croissance par rapport à 2017 du fait des quantités saisies, à savoir 5,800 kg de kif traité et 2187 comprimés de plus qu'en 2017. Selon le premier responsable de la Sûreté de wilaya, la police a agi dans 1 163 opérations coup-de-poing en 2018 soit 118 de moins qu'en 2017, opérations à l'issue desquelles 407 individus ont été traduits en justice pour divers délits dont le port d'armes blanches et l'insoumission au service national entre autres. Un autre volet signalé, non moins important, est celui de la violence subie par les femmes. Leur nombre a quelque peu reculé, de 153 victimes en 2017, le nombre de cas enregistrés est passé à 127 en 2018 dont 95 cas de violences physiques contre 106 en 2017. Toujours dans ce registre, en 2018, des 95 cas de violence à l'encontre des femmes, 27 ont eu pour auteur le mari, dans 10 cas c'est le frère, 1 cas le père, 10 cas c'est le fils, 19 par d'autres membres de la famille 57 cas où les auteurs sont des étrangers à la victime. Les actes de violences sont subis, sur 121 cas enregistrés, 61 dans le domicile des victimes et 60 à l'extérieur. Karim O.
