Les habitants des bidonvilles se trouvant sur la berge de l'oued Sidi-el-Kebir, à 3 km au sud de Blida, ont demandé aux autorités locales de se pencher sur leur cas qui devient un véritable calvaire pour eux. Menacés par les eaux de l'oued, en saison hivernale, qui ont déjà dévasté plusieurs masures par le passé, ils estiment que leur situation est plus qu'urgente et leur relogement dans des habitations décentes est une priorité absolue. Nonobstant leur risque de contraction de maladies hydriques dont sont exposés leurs enfants à longueur de journée, ils appréhendent un autre risque celui d'attaque par des animaux sauvages puisque l'implantation de leurs bidonvilles fait face au flanc montagneux de Chréa ainsi que par les insectes venimeux, les rongeurs qui sont devenus nombreux et les serpents. L'autre danger auquel ces familles sont exposées, disent-elles, est le risque de contamination par des microbes et autres bactéries qui pullulent dans leur environnement du fait que le lit de l'oued Sidi-el-Kebir se transforme, notamment en été, en égout à ciel ouvert du fait du déversement des eaux usées dans cet oued. Il faut dire que l'odeur est nauséabonde, et ce n'est plus les senteurs d'antan qui faisaient de ce lieu un endroit paradisiaque. Par ailleurs, ces habitants se plaignent des fuites d'eau émanant d'un réservoir d'eau qui se distille dans les murs de leurs masures et qui affaiblit progressivement leurs logis, d'où le risque patent d'effondrement d'une part et le risque de maladies respiratoires pour leurs enfants dont, déjà, plusieurs d'entre eux sont atteints d'asthme. Pour toutes ces raisons, les habitants des bidonvilles de l'oued Sidi-el-Kebir sollicitent le wali pour une solution urgente pour une vie meilleure. M. B.