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La société civile pour une transition de «rupture»
SOLUTION À LA CRISE POLITIQUE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 06 - 2019

«On doit trouver l'algorithme qui nous permettra de sortir de la crise d'une manière apaisée et éviter de replonger dans une des innombrables crises que le pays a eu à endurer ».
M. Kebci-Alger (Le Soir) - C'est ce que soutient le secrétaire général du Snapest, un des architectes de la conférence nationale des dynamiques de la société civile tenue avant-hier samedi. Pour ce faire, Méziane Mériane qui était, hier dimanche, l'invité du forum du quotidien El Moudjahid, a insisté sur l'impératif de faire «l'inventaire de toutes les crises que le pays a eu à vivre afin de les évaluer pour éviter qu'elles ne se répètent plus». D'où, selon lui, l'impératif d'une «transition de rupture» à même d'incarner le plus fidèlement possible la quintessence du mouvement, à travers la traduction des mots d'ordre».
Des slogans dont notamment celui qui ne cesse d'être entonné par les millions d'Algériens chaque vendredi, «Vous avez pillé le pays, espèce de voleurs» que la vague d'arrestations d'hommes d'affaires et de ministres prouve amplement. Comme quoi, commente le conférencier, «la rue a eu toujours raison», plaidant tout naturellement pour un «dialogue de rupture», loin de celui auquel appelle le pouvoir réel qui ne viserait que la pérennité du système en place. Le secrétaire général du Snapest en veut pour preuves «l'absence de signaux de bonne volonté», comme la libération des champs politique et médiatique, la fin des restrictions et des interpellations, la garantie des libertés individuelles et collectives, le respect des droits de l'Homme, la libération des détenus d'opinion et le principe d'égalité entre tous les membres de la société, qui sont autant de mesures à même de préparer un «climat propice à un dialogue qui débouchera sur une conférence nationale».
Dans cette perspective, Abderrahmane Arar fera part d'une campagne de vulgarisation des résolutions de cette conférence nationale des dynamiques de la société civile auprès du citoyen lambda. Le président du Forum civil pour le changement a également fait part de contacts à établir prochainement avec la classe politique et les personnalités nationales acquises à l'idée d'une transition démocratique pour arriver à une feuille de route consensuelle à même de constituer le «plaidoyer» dans les négociations avec le pouvoir réel. «Le document convenu lors de cette conférence n'a pas été facile à établir. Ce fut un vrai défi relevé que celui que les Algériens des divers bords idéologiques et politiques puissent se rencontrer, discuter et se mettre d'accord sur l'essentiel», affirme Mériane. «Certes, beaucoup reste à faire tant, tout n'est pas parfait. Il s'agit de maintenir et consolider ce qui nous unit et de rapprocher les points divergents », estime-t-il.
M. K.


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