Suite à la vague de Covid-19 ayant gravement touché l'Italie depuis quelques jours, les marques italiennes de renom n'échappent pas à la règle de confinement et se sont vu contraintes de fermer leurs usines de fabrication. Les clients ayant une Huracan ou une F8 Tributo en commande devront donc patienter avant de pouvoir prendre possession de leur bolide. Lamborghini avait pris la décision d'arrêter l'activité de son usine de Sant'Agata Bolognese quelques jours avant que le constructeur au cheval cabré ne prenne la même décision à Maranello. La division course de Ferrari, qui développe notamment les Formule 1, ferme également ses portes jusqu'à la fin du mois (27 mars), voire plus si la situation s'aggrave sur la Botte italienne. La Scuderia Ferrari est en chômage technique côté championnat du monde également, car la décision d'annuler le Grand Prix d'Australie a été prise en début de week-end, juste avant le début des essais libres, tandis que les Grands Prix de Bahreïn, de Chine et du Vietnam sont reportés. Personne n'y échappe, même le monde du luxe et de l'exception. Pour une fois, l'argent n'y fera rien car c'est une décision sanitaire venant d'en haut : les Italiens doivent depuis une semaine rester confinés chez eux et ne sortir qu'en cas de nécessité. Une règle qui s'applique également en France depuis ce lundi et qui a pour conséquence la fermeture de certains lieux de travail ainsi que de tous les commerces non indispensables. La décision de fermeture ne concerne pas pour le moment les usines automobiles mais les observateurs n'écartent pas un recours imminent à cette mesure extrême. D'ailleurs, les appels des autorités pour le télétravail en seraient probablement le prélude. Fiat a décidé de faire de même aussi bien en Italie, qu'en Serbie et en Pologne. En Espagne, autre foyer important du coronavirus, les marques arrêtent la production les unes après les autres, dont Ford, Nissan, Renault et Seat. Les fournisseurs sont également impactés. Parallèlement à cela, les contraintes et mesures de restriction se multipliant, les constructeurs s'attendent à des ventes désastreuses en mars suite à la désertion des concessions. En Chine, en février, Volkswagen a constaté une chute de 75% de ses volumes de vente. Par ailleurs, on apprend que le manufacturier Michelin a décidé d'arrêter toute sa production en France, en Espagne et en Italie.
