Rien ne va plus au MO Béjaïa. En plus des problèmes d'ordre interne, l'affaire du joueur Malick Touré vient envenimer la situation avec la dernière décision de la Fifa d'interdire le club de recrutement pour une durée maximale de trois périodes, tant au niveau national qu'international. Dans sa correspondance, la Fifa précise que «la décision en question, soit l'interdiction d'enregistrement, sera immédiatement levée dès que les dus auront été payés». N'ayant pas de moyens de régulariser le joueur malien, recruté en 2018 transféré en 2019 à l'ES Sétif, après la relégation du MOB en Ligue 2, la direction des Crabes a sollicité la Fédération algérienne de football (FAF) pour effectuer le paiement des deux mensualités du joueur, qui sont de l'ordre de 2,4 millions DA, en s'engageant à rembourser la totalité de ses deux mensualités «soit par une ponction des droits de télévision ou à défaut par une autre mesure», a écrit le club béjaoui dans sa lettre adressée à la FAF. Pour rappel, Touré avait saisi la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la Fifa pour réclamer au MOB ses indemnités (deux mois de salaires), alors qu'il avait quitté le club pour l'ES Sétif. En plus de l'affaire Touré, il y a un autre cas, celui de Jacques Bessan, presque similaire. La Fifa devra saisir le MOB incessamment pour l'indemnisation et du joueur béninois et du Stade Tunisien, l'ancien club du Béninois, en plus des frais de procédure à la Fifa. Bessan réclame la somme de 1,4 million DA. Et ce n'est pas tout. Le joueur Merouane Dehar, qui exige un paiement de l'ordre de 5,6 millions DA, a également saisi la CRL de la Fifa. Ayant porté les couleurs du MOB pour la saison 2018/2019, l'ancien attaquant du CSC a opté pour l'AS Aïn-M'lila, mais a tenu à saisir la Fifa. Des affaires qui risquent de pourrir la situation du MOB. A. A.
