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L'eau, la vie et le coronavirus
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 07 - 2020

L'ami Ahmed Cheniki, journaliste et enseignant-chercheur à l'université de Annaba, a publié, hier, sur sa page Facebook un texte où il dit que son domicile est sans eau depuis 20 jours. Après «l'info», il s'est demandé s'il devait consacrer son temps, si précieux pour un universitaire pleinement investi dans son travail, à la recherche ou à courir après un camion-citerne dans les dures conditions de la pandémie où il faut d'abord songer à se prémunir de la maladie en observant les gestes barrières. Cela fait donc deux sujets de préoccupation pour notre ami.
À bien y penser, c'est le lot de beaucoup d'Algériens qui n'ont pas encore professionnellement abdiqué face au péril pandémique : le boulot et la vie. Ça peut en faire trois si on séparait l'eau de la vie, ce qui est difficilement envisageable. Ou ça en fait un seul si on liait les trois, l'un ou l'autre des cas de figure pouvant se concevoir avec la même logique et le même argumentaire. Il est d'abord heureux, peut-être bien émouvant, que dans cette épreuve de détresse collective, il y ait encore des âmes aussi consciencieuses, tenaces et qui sait, téméraires pour se soucier de leurs obligations professionnelles et entretenir encore la flamme de leur vocation. En l'occurrence, ce ne sont pas les contre-exemples qui manquent. D'intrépides flibustiers tiennent dans la pandémie leur prétexte royal pour justifier leur paresse légendaire, l'occasion essaime les larrons et le fait accompli «sanitaire» remet des coussins autour des Rois fainéants. Sinon, comment fait-on pour priver d'eau depuis presqu'un mois et ce n'est manifestement pas terminé, un pan entier d'une grande ville du pays ? La pandémie n'explique rien, elle aurait au contraire pu être une source de motivation et susciter plus de cœur à l'ouvrage. C'est dans ces conditions difficiles qui réduisent la liberté de mouvement et bouleversent les habitudes que certains besoins vitaux doivent être assurés avec plus d'attention. D'abord pour maintenir les déplacements dans les minimas utiles qui réduisent les risques. Ensuite pour faire l'économie de colères sociales dont le pays ne peut pas se permettre le luxe, pour des raisons aussi évidentes. Parce qu'il n'y a pas que l'eau qui pose problème. Beaucoup de secteurs de l'activité nationale tournent au ralenti ou sont carrément à l'arrêt, alors qu'ils sont théoriquement et... officiellement appelés à redoubler d'efforts parce que l'épreuve exceptionnelle que traverse le pays l'exige. C'est d'autant plus dangereux que certains services courants sont tellement défaillants qu'on ne se soucie même plus de leur conformité aux mesures de sécurité sanitaire. Pour une grande partie des Algériens qui en souffrent, ils doivent d'abord «revenir», on verra pour le reste. Jusqu'à s'inquiéter que le retour à la vie charrie la... mort dans son sillage !
S. L.


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