Le responsable du département de coordination et de la coopération internationale au niveau de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), estime que «la dynamique d'une Algérie nouvelle sans corruption repose sur une stratégie qui s'articule sur la transparence et la moralisation de la vie publique». Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Moulay Larbi Chaâlal l'a fait savoir, hier lundi, sur les ondes de la Radio nationale, précisant que le programme de lutte contre la corruption repose sur des mesures concrètes et non sur des slogans. Le même responsable précise que cette stratégie s'articule sur cinq principaux axes, à savoir : la transparence et la moralisation de la vie publique, la participation de la société civile et des médias à la prévention et la lutte contre la corruption, la promotion de la transparence et de l'intégrité du secteur économique, le renforcement du rôle et des capacités des organes de contrôle et de la justice dans la lutte contre la corruption, ainsi que la coopération internationale et le recouvrement des avoirs. Ces axes visent, selon lui, la concrétisation de 17 objectifs et la concrétisation de 72 recommandations afin d'éradiquer le phénomène de la corruption qui gangrène l'économie nationale et les fondements de l'Algérie. «La lutte contre la corruption ne repose pas sur des slogans ou des campagnes conjoncturelles, mais demande une série de mesures, de recherches et de moyens», tient à expliquer Moulay Larbi Chaâlal, faisant savoir que les pratiques du passé ont démontré qu'il n'existait pas de politique claire pour faire face à la corruption. Dans ce même contexte, il dira que les mesures traditionnelles étaient incapables d'agir dans le sens de mettre fin à la corruption qui s'est infiltrée dans toutes les sphères de la société. Par ailleurs, il déclare que la politique de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption consiste en la prévention et la fermeture de toutes les brèches face à la corruption, par la prise d'une batterie de mesures au niveau de l'administration et des entreprises. «Cette stratégie nationale veillera à bannir la corruption dans une perspective de transformation de la société algérienne, et dans un souci de protection et de bonne gestion des deniers publics», conclut-il. A. B.