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La pandémie joue les trouble-fêtes
IBIZA (ESPAGNE)
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 08 - 2020


Privé de ses 6 000 fêtards et de ses nuits blanches, le club Hï Ibiza n'est plus qu'un immense hangar, sombre et silencieux. L'île espagnole, qui accueille habituellement les DJ les plus célèbres, ne peut pas danser cet été à cause de la pandémie. Les autorités régionales des Baléares ont seulement autorisé l'ouverture des petites discothèques d'une capacité de 300 personnes maximum. Mais seulement pour boire un verre et sans le droit de laisser les clients danser sur la piste. Les immenses boîtes de nuit qui font la réputation d'Ibiza doivent donc faire une croix sur leur saison. Mais ces règles ne sont pas contestées par le secteur qui pense, de toute façon, que les normes de distanciation sociale destinées à lutter contre la pandémie empêchent toute fête digne de ce nom. «Quand on crie, la salive peut aller jusqu'à deux mètres. Qui va garder ses distances dans une discothèque ?», lance José Luis Benitez, gérant de l'association Ocio de Ibiza qui représente le secteur de la nuit sur l'île. À Majorque, la plus grande île des Baléares, une association de professionnels du secteur a pensé «mettre des marques au sol, où les gens devraient rester pour danser. Mais comment vous faites si une personne vous plaît ?», ironise-t-il. Peur de salir la marque Ibiza L'impact économique est sans précédent pour un secteur représentant «plus de 35% du PIB de l'île» et générant plusieurs centaines de millions d'euros par an, selon M. Benitez. Mais les patrons de discothèques sont résignés car ils préfèrent éviter tout risque. «Il faut que je sois responsable», souligne Yann Pissenem, copropriétaire français du Hï Ibiza, l'un des plus grands clubs de l'île, qui reconnaît que si les discothèques étaient ouvertes, elles risqueraient de «créer des clusters partout» et «tuer tout le reste». «Tu peux tenter maintenant (d'ouvrir) pour te faire un peu d'argent», abonde José Luis Benitez en évoquant les rares clubs qui ont bravé l'interdiction. «Mais ça va t'obliger à tout fermer, à avoir des problèmes» s'il y a un foyer de contamination «et l'année prochaine, la marque Ibiza sera salie parce qu'il y aura eu beaucoup de contagions». Ce coup d'arrêt au monde de la nuit est palpable partout sur l'île. Sur les plages, les vendeurs ambulants d'entrées de boîtes de nuit ont laissé la place aux marchands de glace et de boissons à la clientèle plus familiale, tandis qu'au bord des routes, les grands panneaux publicitaires annoncent encore des soirées avec des DJ mondialement connus datant d'avant la pandémie. Et sur le port de la ville d'Ibiza, seule la boutique de souvenirs de la mythique discothèque Pacha est ouverte. En «manque» de fêtes De quoi décontenancer les touristes revenus sur l'île depuis l'ouverture des frontières fin juin. «C'est notre premier voyage à Ibiza et on pensait qu'il y aurait des soirées, même si le virus est encore présent ici, donc on est un peu triste», regrette Mirkan Unvar, 19 ans, venu de Francfort avec un ami. Pour Adam Clark-Bennett, Britannique de 23 ans qui vient à Ibiza depuis qu'il a six ans, «la musique est un élément super important d'Ibiza et, sans les clubs, Ibiza n'est pas la même cet été». «A 2h, il n'y a plus personne, alors qu'on pensait que les gens resteraient dans les rues», regrette pour sa part Lucas Hervé, Français venu de Nantes avec un ami. Le seul souvenir de l'âme festive de l'île sont ces fêtards circulant en voiture, fenêtres ouvertes, avec house ou techno à plein volume. Après cette saison blanche, Ibiza espère pouvoir retrouver rapidement l'âme de ses nuits, sans mesures sanitaires à respecter. «Gel, écran protecteur, test de température à la porte.... Je ne veux pas pour l'instant penser à cela parce que j'ai une grande foi dans un vaccin (...) J'espère vraiment qu'on pourra fonctionner à plein régime», veut croire Yann Pissenem.

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