Dans un bilan provisoire arrêté dimanche, 16 août, par les responsables concernés, 546 constructions ont fait l'objet d'un classement dans la zone rouge (à haut risque) dont 396 au niveau de la cité El-Kharba, 87 à la cité 240 logements, 18 au Vieux Mila et 2 dans la commune de Grarem (à une dizaine de kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya) - 366 dans la zone orange réparties comme suit, 240 à El-Kharba et 22 à la cité 240 logements. A priori, la wilaya aura, durant cette semaine, les résultats des expertises et autres études effectuées sur terrain, par les professionnels, en réponse aux préoccupations des habitants sur le devenir de la cité El-Kharba. Sera-t-elle constructible ou déclarée zone à haut risque et, par conséquent, définitivement abandonnée ? À signaler que le laboratoire national de l'habitat et de la construction, qui est à pied d'œuvre depuis quelques jours pour l'expertise du sol et, vu la complexité de la mission, une solution a été rendue possible par l'exploitation de drones pour le balayage aérien et la prise de photos afin de faciliter, un tant soit peu, le travail. Autres chiffres avancés, la réception d'ici fin août, de 352 logements sociaux locatifs (site de Ferdoua), avec la réservation de 11 milliards de centimes pour les travaux d'aménagement extérieur et le renforcement des travaux du programme des 600 logements de Maréchau, sur les hauteurs de la ville. En perspective de la délocalisation et sur proposition de beaucoup de sinistrés, une commission de la wilaya a procédé à la prospection de quelques assiettes foncières, à Mila et dans certaines communes limitrophes pour mûrir la faisabilité de l'idée. D'autres idées ont été soumises par les autorités, telles que la prise en charge de la location d'un logement, payé par les pouvoirs publics aux sinistrés, en attendant l'aboutissement des solutions définitives, y compris parmi les familles qui étaient locataires et non propriétaires. Sur un autre volet et en plus des 255 tentes déjà installées, les autorités proposent 200 autres supplémentaires, qui seront exploitées en cas de besoin, la mobilisation d'équipes de psychologues qui sont en train d'accompagner les foyers sur les sites d'hébergement afin de recenser leurs besoins et prendre en charge les personnes de santé fragile. Il sera également procédé au recensement des élèves concernés par les examens de fin d'année (BEM et bac) afin de leur assurer des cours de soutien ou une révision du programme scolaire. Un recensement exhaustif des « vrais » sinistrés est en train de s'effectuer par des commissions mixtes, afin d'éviter toute intronisation de certains opportunistes et Dieu sait qu'il en existe ! À signaler qu'une décision ministérielle conjointe (ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales-ministère des Finances), publiée ce dimanche 16 août, déclare officiellement la zone d'El-Kharba à Mila zone sinistrée. A. M'haimoud
