Après une semaine éprouvante, les épreuves du baccalauréat s'achèvent aujourd'hui. Mais avant de pousser le grand ouf de soulagement, les candidats des différentes filières auront encore à traiter, lors de cette journée, les sujets de physique pour les classes scientifiques, tandis que les élèves de langues étrangères aborderont les sujets d'allemand, pour les uns, et d'espagnol, pour les autres. Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - La journée d'hier mercredi a été consacrée aux matières d'histoire-géographie dans la matinée et de langue amazighe dans l'après-midi. Le ressenti des candidats de toutes les filières au terme de ces épreuves a été quelque peu mitigé. Comme les examens précédents, les sujets ont été à la portée de certains alors que d'autres semblent avoir trouvé des difficultés importantes pour répondre à certaines questions. Sur les sujets des sciences de la nature et de la vie, ou encore la comptabilité et finance abordés la veille, plusieurs élèves des filières de gestion et des classes scientifiques ont affiché une petite déception quant à la façon dont les questions étaient posées. Ils ont indiqué ne pas s'attendre à ce que les sujets portent sur les dernières leçons traitées au deuxième trimestre. Une autre partie des élèves dit au contraire avoir profité du fait qu'il y ait au programme seulement deux trimestres, en sachant que les leçons du dernier trimestre sont les plus compliquées en général. Pour le cas des candidats des filières littéraires, les épreuves ont été dans l'ensemble « beaucoup plus abordables », dans le sens où la majorité n'a pas rencontré de sérieuses difficultés en traitant les questions. Cela dit, beaucoup préfèrent ne pas se prononcer avant d'avoir les résultats, car comme ils l'expliquent, ce ne sont pas des sciences exactes et qu'il est de ce fait impossible de dire avec exactitude si les réponses sont justes ou non. Sur le plan organisationnel, le même protocole de prévention contre la pandémie de Covid-19 a été mis en place dans tous les centres d'examen. Outre la désinfection de ces centres d'examen, des masques et du gel hydroalcoolique ont été mis à la disposition des candidats, les tables ont été aménagées de manière à assurer la distanciation physique entre eux et les instructions relatives aux gestes barrières devant être strictement observés par les candidats ont été affichées à l'entrée de chaque centre. Ce dispositif n'a, cependant, pas pu être totalement respecté dans tous les établissements. Des membres du personnel encadrant ont d'ailleurs avoué être dépassés par le nombre de candidats accueillis dans les centres d'examen. Certaines salles étaient, effectivement, plus chargées que prévu. Des cas suspects d'infection au Covid-19 ont été détectés dans certains centres d'examen, 22 au total, selon le ministère de l'Education nationale. Ces derniers ont été, tout de suite, mis en isolement, et poursuivent, dans des salles à part, les épreuves. Les mesures destinées à lutter contre la fraude aux examens n'auront, par ailleurs, pas découragé certains candidats à utiliser leurs antisèches en trompant l'œil vigilant des surveillants. Un geste qui aura, cela dit, coûté cher à plusieurs de ces tricheurs, dont une dizaine a écopé de peines d'emprisonnement de trois ans ferme, et condamnés à payer de lourdes amendes. M. Z.