Le célèbre chanteur de malouf, Hamdi Benani, décédé ce lundi vers 8h30 du matin à l'âge de 77 ans, au service de réanimation de l'hôpital Ibn Sina de Annaba des suites d'une infection au Covid-19, avait été évacué, il y a une dizaine de jours, à l'hôpital. Il n'a malheureusement pas pu échapper à ce maudit virus, malgré sa prise en charge par les médecins du centre de référence de cette maladie. Dès l'annonce de son décès, une immense tristesse se lisait sur les visages des Annabis des deux sexes. Jeunes et moins jeunes tenaient à témoigner de leur affection pour leur artiste disparu. Alias « l'Ange blanc », du nom du violon dont il était un grand virtuose, il a fait apprécier le genre malouf, l'une des variantes de l'andalou dont il est l'un des maîtres avec les regrettés Mohamed Tahar Fergani et Hacène El Annabi, à travers de nombreux pays où il fut reçu par plusieurs de leurs dirigeants. Le talentueux artiste de ce genre de musique de l'Est algérien, outre le fait de s'être produit dans sa ville natale Annaba, avait animé de nombreuses soirées dans plusieurs autres villes du pays, mais aussi en France pour les familles de l'émigration algérienne. Sa musique était appréciée aussi bien dans sa ville natale Annaba que dans la majorité des autres villes algériennes notamment dans la capitale dans laquelle il se produisait souvent et où il avait de nombreux fans. Partout où il avait animé des soirées, les salles affichaient complet. Les mélomanes de ce genre de musique tenaient à assister à ses concerts. L'auteur de A3tala, Alif ya soltani et Sidi Brahim, entre autres, devra être inhumé en fin de journée au cimetière de Sidi Aïssa de Annaba. Nos plus sincères condoléances à la famille Benani, au monde de la musique nationale en général et annabie en particulier. Qu'il repose en paix. À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. A. Bouacha