Les structures scolaires n'ont pas été épargnées par les tremblements de terre qui ont secoué la wilaya de Mila en juillet et août derniers, quoi que les dégâts subis par ces structures soient loin d'être comparables à ceux destructeurs qui ont affecté le tissu urbain de la région. Au total, 96 structures du secteur éducatif ont été inspectées par les services du CTC depuis le séisme du 7 août. Des inspections de contrôle technique qui ont abouti à la fermeture de l'école primaire Chaïbi, dans la commune de Zeghaïa, de la cantine scolaire de l'école Les Frères-Sahri à Sidi-Merouane, de l'école primaire Benslama, dans la commune de Mila, et du CEM Bentounsi-Omar à El-Kherba, qui est la zone la plus sinistrée. Le directeur de la programmation à la Direction de l'éducation, Mohammed Baâouche, a révélé, lors d'une entrevue accordée au Soir d'Algérie, que «21 établissements seulement nécessitent une expertise technique : 10 écoles primaires, 6 lycées et 5 CEM. Pour le reste des bâtiments du secteur, ils ne présentent aucun risque d'effondrement, du moins à court terme». À propos des 21 établissements soumis à l'expertise technique, ils sont répartis sur six communes, à savoir : Mila, Zeghaïa, Grarem-Gouga, Sidi-Merouane, Aïn-Tinn et Sidi-Khelifa. Dans cet ordre d'idées, Baâouche souligne : «À propos de ces établissements, aucune décision de fermeture ou de remise en service ne sera prise avant l'arrivée des conclusions et des recommandations des experts du CTC.» En ce qui concerne les mesures prises pour pallier la fermeture définitive des quelques écoles citées plus haut, notre interlocuteur précise : «Des solutions ont été trouvées pour résoudre le problème des écoles classées rouge.» Pour les élèves de l'école primaire Benslama de la ville de Mila, ils ont été répartis sur les écoles Bireche et Lazeghad, dans la même ville. Les collégiens de Omar-Bentounsi ont été inscrits au CEM Cheninba, tout près de leur collège. Quant aux potaches de l'école primaire Chaïbi, de la commune de Zeghaïa, ils ont été transférés à une crèche dans la même ville. Le directeur de la programmation du secteur éducatif fera savoir, par ailleurs, que la crèche qui a accueilli les écoliers à Zeghaïa a été équipée et meublée de fond en comble par le secteur éducatif. «Malgré toute l'anarchie urbanistique causée par les tremblements de terre, la situation n'est pas préoccupante pour le secteur de l'éducation», conclut Mohammed Baâouche. Kamel Bouabdellah
