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Fictions et chroniques pour dire l'Algérie
Mohamed Djaafar publie deux recueils
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 11 - 2020

Le journaliste et écrivain Mohamed Djaafar vient de publier de recueils chez les éditions El Qobia : une compilation de chroniques intitulée Vivre debout ainsi que le recueil de nouvelles Comme une bouteille à la mer.
Une quarantaine de chroniques composent le recueil Vivre debout dont l'écriture a été entamée dès le début du mouvement citoyen du 22 février. Mohamed Djaafar explique : « Depuis le 22 février 2019, le vent du renouveau souffle sur l'Algérie, l'espoir renaît, des voies se dessinent, le débat s'installe dans les chaumières : la construction d'un avenir meilleur est en route.
Quelle chance de vivre ces moments historiques et de pouvoir joindre sa voix à ce débat passionnant en exprimant un point de vue sur les questions qui jalonnent inéluctablement le long chemin de l'édification de la démocratie et de l'Etat de droit .»
Pleines d'enthousiasme et d'émotion, ces chroniques accompagnent les manifestations et le débat qui en découle en alternant entre le style tracté et militant et la forme analytique. L'auteur commente ainsi les nombreuses questions qui composent l'actualité de l'époque, tant sur le plan politique que social. Il aborde entre autres la revendication d'une Assemblée constituante qui a marqué les premiers mois du mouvement citoyen.
Mohamed Djaafar rappelle alors la manière autoritaire et anti-démocratique dont les différentes Constitutions de l'Algérie ont été rédigées et adoptées depuis l'indépendance. Et de souligner l'importance capitale que revêt l'élection d'une Assemblée constituante souveraine à même de porter les revendications du peuple et fonder la 2e République. D'autres thèmes majeurs du débat suscité par le Hirak seront également abordés par l'auteur : la laïcité dont il soutient l'instauration afin de barrer le chemin à l'islam politique et écarter définitivement le risque d'une nouvelle vague de violences semblable à la décennie noire ; la décentralisation territoriale dans laquelle il voit une forme d'organisation supérieure capable de pallier les manquements du centralisme ; les droits des femmes pour lesquels le Hirak représente, selon lui, une aubaine et une tribune ; la dépendance aux hydrocarbures ; la mauvaise gouvernance ; la corruption ; le multiculturalisme ; l'éducation, etc. Quant au recueil de nouvelles Comme une bouteille à la mer, il regroupe des textes écrits entre 2010 et 2014. Ce sont des récits souvent inspirés de la réalité algérienne avec des personnages archétypaux, des situations et des thématiques inspirées du quotidien mais aussi des problématiques sociales, économiques et politiques qui minent le pays. « La mauvaise gestion des affaires de la cité, la corruption, l'héroïsme des petites gens, la colère, les désillusions, la mal-vie, l'espoir d'une vie meilleure, autant de thèmes et d'autres encore que se propose d'aborder l'auteur dans ce recueil de nouvelles qui se veut comme un appel aux consciences qu'il lance dans une bouteille à la mer », lit-on sur le quatrième de couverture.
Mohamed Djaafar est né en 1955 à Bord-Bou-Arréridj où il poursuit ses études jusqu'au lycée avant de partir à Sétif où il obtient son bac en 1974. Il s'oriente ensuite vers des études de droit à Alger. Il opte ensuite pour des études de documentation à Bruxelles. De retour en Algérie, il intègre l'armée où il exerce différentes responsabilités dans plusieurs secteurs de l'administration centrale.
Retraité, il signe de nombreuses contributions dans la presse nationale et publie un premier roman intitulé Les oiseaux de la nuit (2014), suivi de Long est le chemin (2018).
S. H.


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