Le technicien français François Ciccolini, limogé dimanche de son poste d'entraîneur de l'USM Alger, a signé sa lettre de licenciement et a été régularisé financièrement, cinq jours après avoir boycotté la cérémonie protocolaire de remise des médailles, à l'issue de la Supercoupe d'Algérie, perdue face au CR Belouizdad (1-2). L'ancien coach du SC Bastia (France), engagé en août dernier, a reçu un chèque représentant son dû, avant de rallier son pays mercredi. Par ailleurs, des représentants de l'USMA ont été auditionnés ce jeudi par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), dans l'affaire du technicien français. Les dirigeants usmistes ont exposé leur version des faits, indiquant que le limogeage du coach français est intervenu «sur-le-champ», soit quelques instants après son refus de monter à la tribune pour recevoir sa médaille, tout en évoquant un cas isolé. «Ciccolini a fauté, il doit payer. Nous avons pris la décision de le limoger. Il était déçu par la défaite, mais ce n'est nullement une raison pour ne pas respecter la cérémonie protocolaire. Il a été prié de monter à la tribune pour recevoir sa médaille, mais il a campé sur sa position. Nous sommes frustrés et indignés par son comportement», avait indiqué le président du Conseil d'administration de l'USMA Achour Djelloul.