Après le GPL associé à une carburation essence, on aura prochainement, en Algérie, le GPL proposé sur des moteurs roulant au diesel. C'est une nouvelle importante, qui a été annoncée par le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, dimanche dernier. Elle est d'autant plus importante que plus de 70% du parc auto fonctionne avec ce carburant fortement polluant. L'expérience sera réalisée avec l'Etusa à travers la mise en circulation de prototypes de bus convertis en carburation hybride, diesel-GPLc et qui sillonneront la capitale prochainement dans le cadre d'un projet de réduction de la consommation de gas-oil de 30 à 40% par véhicule. «Cette expérience doit permettre également de réduire l'importation de diesel, sachant qu'une tonne de diesel représente l'équivalent de 800 dollars. Nous gagnerons du point de vue économique et réduirons le niveau de pollution», a souligné le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, précisant que les kit GPLc dédiés aux véhicules diesel ont été importés de Pologne. «Notre ambition est de faire en sorte que ce qu'on a réussi avec le GPLc et l'essence, nous voulons l'appliquer au GPLc avec le diesel», a-t-il également précisé. En cas de succès, cette opération sera généralisée à l'ensemble des bus de transport public et à un certain nombre de poids lourds à travers le pays, a fait savoir, en outre, M. Chitour. Une initiative louable qui a obtenu l'aval du ministère des Mines pour l'étude de la faisabilité de ce nouveau type de moyen de locomotion. L. S. A.
