À lire certains commentaires, à chaque fois que nous blâmons le pouvoir, nous ferions preuve de liberté de pensée. Et, à chaque fois que nous approuvons telle ou telle décision, nous serions des larbins au service de ce même pouvoir. Trop facile ! Et totalement faux. La liberté, c'est de pouvoir dire ce que l'on pense. Nous en avons usé et abusé durant le règne de Bouteflika en tirant à boulets rouges sur l'oligarchie. Notre liberté, aujourd'hui, c'est de pouvoir dire : merci et bravo au ministre de l'Industrie qui est en train de bâtir une vraie politique tenant compte exclusivement des intérêts nationaux. Comme d'avoir stoppé le projet d'importation anarchique de la «khorda» automobile européenne. Notre liberté, c'est de lui dire merci et bravo pour l'entame d'une politique de privatisation qui passera par la Bourse et non par le clan Haddado-Tahkoutiste. Voilà un petit exemple de notre vraie liberté ! M. F.