Ceux qui reprochent aujourd'hui à Trump d'avoir poussé au meurtre et au «coup d'Etat» devraient se souvenir qu'il n'y a pas bien longtemps, d'autres présidents américains soutenaient des peuples qui occupaient d'autres parlements ! Au fond, développés ou pas, démocratiques ou pas, les nations paraissent si fragiles devant la manipulation des foules. Au milieu du XXe siècle, un Parlement européen brûlait sous les vivats de quidams aveuglés par le discours de haine de leur chef. Oui, l'épisode meurtrier du Capitole aurait pu aller plus loin. Il peut aller plus loin si les démocraties ne se soignent pas. M. F.