Enfin, après près d'une année de fermeture dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie, les marchés hebdomadaires et aux bestiaux viennent de renouer avec l'activité à Mila. A la faveur de l'amélioration, localement, de la situation épidémiologique, le wali de Mila, qui a présidé une réunion de la cellule de veille et de prévention de la Covid-19 ce mardi, a décidé de la réouverture progressive de la sphère commerciale. En effet, les marchés hebdomadaires de la wilaya et ceux spécialisés dans le négoce du cheptel seront rouverts à partir de ce week-end à travers tout le territoire de la wilaya. Cette décision excepté, cependant, les espaces de vente de voitures d'occasion. Le communiqué de la Wilaya envoyé à la presse souligne : «Le chef de l'exécutif décide de la réouverture de tous les marchés hebdomadaires et aux bestiaux ; ceux voués au commerce de voitures usagées demeurent cependant interdits d'ouverture». La cellule de veille et de prévention de la pandémie du coronavirus conditionne toutefois sa décision par le respect total des gestes barrières au niveau des espaces commerciaux autorisés à rouvrir : «Ces marchés peuvent à nouveau être fermés si leurs usagers ne se conforment pas aux mesures de prévention sanitaires d'usage», lit-on encore dans le courrier de la wilaya. Il y a lieu de souligner que cette mesure a été saluée par les corporations professionnelles et la population des maquignons de la région, dont l'activité a été fortement affectée depuis l'entrée en vigueur, en mars dernier, des mesures de confinement et de fermeture des espaces publics. K. Bouabdellah Carambolage spectaculaire à Hammam-Beni-Haroun La petite localité de Hammam Beni-Haroun, au nord de Mila, a été le théâtre, jeudi soir, d'un carambolage spectaculaire ayant impliqué plusieurs voitures touristiques. L'accident qui a eu lieu à 19h a causé des blessures de différents degrés de gravité à 4 passagers. Les victimes, âgées entre 20 et 39 ans, ont été secourues par les éléments de la Protection civile de Grarem-Gouga qui les ont transférées à la polyclinique de la ville. On déplore la destruction partielle d'une Peugeot 206, une 207, une Renault, une Atos et une Citroën-Xsara. K. Bouabdellah