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«La gestion de la crise n'a été ni exemplaire ni catastrophique»
Le Professeur Mohamed Belhocine à «LSA Direct»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 02 - 2021

La gestion de la crise sanitaire n'a été ni exemplaire ni catastrophique, selon le Pr Mohamed Belhocine qui dresse un bilan en demi-teinte. Le président de la cellule d'investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques estime que des leçons devront être tirées pour améliorer le système de santé. L'invité de «LSA direct» considère que la situation épidémiologique actuelle ne doit aucunement pousser à un relâchement au niveau du respect des mesures barrières, ajoutant que l'Algérie n'était pas à l'abri d'une mutation du Covid-19.
Nawal Imès- Alger (Le Soir)- C'est un constat mitigé qu'établit le Pr Mohamed Belhocine, une année après le début de l'épidémie de Covid-19. Ni totalement satisfaisante ni encore moins catastrophique, la gestion de la crise sanitaire, dit-il, a montré certains côtés positifs et d'autres négatifs. Invité de l'émission «LSA direct», le président de la cellule d'investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques évoque des «choses louables» et d'autres qui restent à améliorer. Il estime que le fait que l'Algérie ait pu, dans un contexte de crise mondiale, se doter de moyens de protection à temps est en soi une «performance». Tout n'a cependant, dit-il, pas forcément bien «fonctionné», et il faudra en tirer des leçons, notamment en matière de nombre de laboratoires pour revoir à la hausse la capacité de tester et faire face aux épidémies, mais également en ce qui concerne les conflits d'intérêts, le manque de coordination entre structures et le dossier du médicament. Interrogé au sujet des risques liés à la survenue de mutations du virus en Algérie, le Pr Belhocine répond que l'Algérie n'en est pas à l'abri. Il n'exclut pas que des variants fassent leur apparition en raison de la nature du virus elle-même, d'où, dit-il, la nécessité de ne pas baisser la garde et de continuer à respecter les gestes barrières. Il déplore que les mesures d'allègement soient perçues par la population comme un signal autorisant la baisse de la vigilance et un abandon des consignes devant permettre de limiter le nombre de cas de contamination. Les enquêtes épidémiologiques ont également toute leur importance. Nommé à la tête de la cellule d'investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques, le Pr Belhocine assure qu'il avait pour mission d'apporter un appui au travail déjà existant, et s'assurer que les enquêtes se fassent dans les normes, arriver à plus de coordination, mais également réduire les goulots d'étranglement lorsqu'il y en a, et attirer l'attention des pouvoirs publics dessus. Sur le terrain, c'est surtout le manque de coordination entre services qui avait été constaté, «en dépit des bonnes volontés», dit-il. Un problème en voie d'être réglé grâce à une application développée récemment, et qui permet à l'ensemble des structures de santé d'être connectées et d'échanger des informations. Plus de 12 000 enquêtes ont été effectuées depuis juillet dernier, avec 61 000 sujets contacts et 121 000 contrôles.
«La cadence de la vaccination va s'accélérer»
Evoquant la campagne de vaccination lancée début janvier, le Pr Belhocine estime qu'«on pourra toujours dire qu'on peut mieux faire, mais il faut savoir qu'aujourd'hui encore, des pays n'ont toujours rien reçu» . Et ajoute qu'il était satisfait du début de la vaccination, expliquant que si ce début est timide, la cadence va s'accélérer puisque «presque tous les pays commencent avec les petites doses. Les producteurs n'ont pas de grandes capacités de production. C'est pour cela que nous avons multiplié les contacts avec les producteurs, en plus de l'initiative Covax», dit-il. Sur le choix du vaccin, il affirme qu'«un bon vaccin, c'est celui qui ne nuit pas à la santé. Quand on a choisi le vaccin, on n'a pas regardé l'origine mais plutôt le type de vaccin et l'héritage historique, notamment les vaccins inactivés. C'est sur ce modèle que les deux vaccins chinois sont proposés. On sait que cela n'a pas de conséquences majeures sur la santé. Le deuxième type de vaccins, ce sont les vaccins à vecteur viral déjà utilisés dans la lutte contre le virus Ebola ; donc avec du recul, ça c'est le Spoutnik ». La vaccination contre la Covid-19 deviendra-t-elle obligatoire avec le temps ? «Cela pose un problème d'éthique», répond le Pr Belhocine pour qui la vaccination est très fortement recommandée, parce qu'il n'y a pas d'autres armes aux côtés des mesures barrières, rappelant que les pays qui ont vacciné ont clairement moins de décès et de cas graves, excluant que l'Algérie puisse retirer le vaccin AstraZenneca comme a eu à le faire l'Afrique du Sud qui a décidé de suspendre la vaccination avec ce vaccin après avoir constaté qu'il n'était pas efficace contre les nouveaux variants. Une décision non approuvée par l'Organisation mondiale de la santé, qui estime que même s'il n'était pas totalement efficace, le vaccin en question assurait un degré de protection acceptable en ces temps de pandémie.
N. I.


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