Urgent ! La France exige des excuses, des dédommagements et la repentance de l'Algérie pour les... ... vents de sable radioactif de ces derniers jours ! Le fait même d'appeler officiellement à une « Salat El Istiska », une prière pour la pluie, est aveu d'échec ! Le stress hydrique ne se règle pas par des ablutions et des génuflexions dans une mosquée. Nous sommes en 2021, et la science de l'eau ne s'apprend pas dans les livres sacrés et les instituts religieux. Des matheux, des ingénieurs des écoles polytechniques et des chercheurs travaillent tous les jours sur des solutions modélisées. Et des pays plus exposés à la sécheresse récurrente et endémique que nous ont réglé cette question depuis un temps déjà, juste par le savoir appliqué ! De la même manière que plastronner à un journal télévisé pour y enclencher une manette d'arrivée de gaz et d'électricité dans un village situé à quelques encablures de la capitale, sous les applaudissements d'une population amenée là, et d'officiels au nombril hypertrophié, relève du mauvais chamanisme et de l'esbroufe malsaine. Brancher un hameau au courant en 2021, alors que le pays pétrolier et gazier est indépendant depuis 59 ans, devrait se faire avec contrition, le soir, très tard, lorsque les villageois dorment, avec dépôt d'un mot d'excuses sous le seuil de leurs portes. « Nous vous demandons humblement pardon de ne le faire qu'aujourd'hui ! » On ne doit pas bomber le torse lorsqu'on bat le rappel des troupes des mosquées pour une prière de la pluie samedi prochain, encore moins lorsqu'on arrive enfin à allumer une lampe à basse consommation dans un coin du bled ! Les « prises d'air » au discours et propagande islamistes sont là ! Par cette inconséquence en gouvernance, c'est comme si le Palais était lui-même forgeron des armes de l'intégrisme et officiait consciencieusement à sa logistique meurtrière. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.