Le Président sahraoui, Brahim Ghali, a, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU et adoptée comme un document officiel du Conseil de sécurité, dénoncé la situation catastrophique des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental notamment depuis que le Maroc a rompu le cessez-le-feu. « J'attire de toute urgence votre attention et celle des membres du Conseil de sécurité sur la situation catastrophique qui règne dans les territoires du Sahara Occidental sous occupation marocaine illégale, en particulier depuis l'acte d'agression perpétré le 13 novembre 2020 contre les territoires libérés du Sahara Occidental par l'Etat d'occupation », a écrit le Président Ghali, dans sa lettre adressée par le représentant permanent de l'Afrique du Sud auprès de l'ONU au président du Conseil de sécurité pour la distribuer comme document du Conseil. L'Etat d'occupation marocain, poursuit le Président sahraoui, « a ainsi torpillé le cessez-le-feu de 1991 et déclenché une nouvelle guerre qui pourrait avoir des conséquences extrêmement graves pour la paix, la sécurité et la stabilité dans l'ensemble de la région ». Il dénonce le fait que c'est « l'inaction du secrétariat de l'ONU et du Conseil de sécurité et leur silence consternant face au nouvel acte d'agression du Maroc qui a encouragé l'Etat d'occupation à persister dans ses pratiques répressives et barbares qui visent à terroriser la population des territoires sahraouis occupés ». ALLIANCE CEE POUR LE SAHARA OCCIDENTAL Appel à l'annulation de la proclamation de Trump L'Alliance «espère que la nouvelle administration américaine menée par le Président Joe Biden annulera la décision de Donald Trump et s'assurera que les Etats-Unis continueront à jouer un rôle constructif dans le cadre des efforts internationaux visant à parvenir à une solution pacifique et durable garantissant au peuple sahraoui son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance». Les membres de l'Alliance qui ont adressé, au Président sahraoui, une lettre de félicitations à l'occasion du 45e anniversaire de la création de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), n'ont pas manqué de condamner la proclamation faite par Trump le 10 décembre dernier en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et l'entité sioniste.Par ailleurs, l'Alliance CEE a saisi l'occasion du 45e anniversaire de la RASD pour réaffirmer son engagement à poursuivre ses actions de solidarité avec le peuple sahraoui dans «le long processus de décolonisation». Elle a également exprimé sa satisfaction quant au fait que la RASD ait réussi à mettre en place «une société moderne basée sur les valeurs de la justice, de la démocratie, du respect de la loi et de l'égalité des sexes». D'un autre côté, l'Alliance assure avoir de l'admiration pour le combat que mène le peuple sahraoui pour son indépendance, exprimant son engagement en faveur du processus de paix sous les auspices des Nations-Unies, en vue d'organiser un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental. APS Le processus onusien, le cadre pour résoudre le conflit L'Allemagne « mise, comme dans le passé, sur le processus onusien pour la résolution du conflit au Sahara Occidental, en dépit des difficultés auxquelles se heurte ce processus », a indiqué le président de la Sous-Commission des Nations-Unies, des organisations non-gouvernementales (ONG) et de la mondialisation, Ulrich Lechte. Dans une entrevue accordée à la télévision allemande, le responsable au Parti libéral-démocrate au Parlement allemand a précisé que « le régime marocain souhaite que l'Union européenne et l'Allemagne reconnaissent la déclaration de Donald Trump sur le Sahara Occidental ». « Néanmoins, nous misons, comme dans le passé, sur le processus onusien, en dépit des difficultés auxquelles il se heurte, sans pour autant enregistrer aucun progrès depuis des décennies », a-t-il rappelé. Il a en outre affirmé que « la position de l'Allemagne est particulière », d'autant que le dernier envoyé spécial du SG de l'ONU au Sahara Occidental était l'ancien Président allemand, Horst Kohler qui « a démissionné pour des raisons de santé », ajoutant qu'il « y a une volonté depuis des décennies pour que le peuple sahraoui exerce son droit à l'autodétermination ».L'Allemagne « mise, comme dans le passé, sur le processus onusien pour la résolution du conflit au Sahara Occidental, en dépit des difficultés auxquelles se heurte ce processus », a indiqué le président de la Sous-Commission des Nations-Unies, des organisations non-gouvernementales (ONG) et de la mondialisation, Ulrich Lechte. Dans une entrevue accordée à la télévision allemande, le responsable au Parti libéral-démocrate au Parlement allemand a précisé que « le régime marocain souhaite que l'Union européenne et l'Allemagne reconnaissent la déclaration de Donald Trump sur le Sahara Occidental ». « Néanmoins, nous misons, comme dans le passé, sur le processus onusien, en dépit des difficultés auxquelles il se heurte, sans pour autant enregistrer aucun progrès depuis des décennies », a-t-il rappelé. Il a en outre affirmé que « la position de l'Allemagne est particulière », d'autant que le dernier envoyé spécial du SG de l'ONU au Sahara Occidental était l'ancien Président allemand, Horst Kohler qui « a démissionné pour des raisons de santé », ajoutant qu'il « y a une volonté depuis des décennies pour que le peuple sahraoui exerce son droit à l'autodétermination ». R. I.