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Que faire pour réguler le marché ?
Hausse des prix
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 04 - 2021

Habitués aux hausses des prix durant les premiers jours du Ramadhan, les Algériens font face cette année à des augmentations qui s'installent dans le temps. Ni les sorties médiatiques du ministre du Commerce ni les menaces de fermeture des marchés qui s'adonnent à la spéculation n'ont eu d'effet. Le marché a beau être libre, des mécanismes de régulation existent pourtant bel et bien. Ils sont dépassés, assure Mustapha Zebdi, président de l'Apoce, ou pas mis en place à temps, selon Tahar Boulenouar, le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA).
Nawal Imès- Alger (Le Soir)- Les prix des produits de large consommation s'envolent. Aucune mesure ne semble impacter une courbe qui, traditionnellement, grimpe avant de se stabiliser quelque peu après la frénésie des achats des premiers jours du Ramadhan. Face à cette situation, les moyens de riposte semblent presque inexistants.
Le ministère du Commerce, pointé du doigt, semble totalement impuissant. Son premier responsable a fini par menacer de fermer les marchés qui s'adonnent à la spéculation. A-t-il épuisé tous les moyens pour tenter d'inverser la tendance et enfin stabiliser les prix ? De quels mécanismes dispose le gouvernement pour contrôler un marché qui, sous couvert du libre commerce, semble totalement incontrôlable ? Si le marché est effectivement « libre », il existe néanmoins des mécanismes de régulation pouvant être actionnés pour éviter des situations spéculatives. Ont-ils été tous actionnés et au bon moment ? Le président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce) considère que « certains mécanismes mis en jeu sont défaillants, c'est ça le problème. Il n'y a pas assez d'ajustements. C'est vrai que nous sommes dans un marché ouvert mais il existe des mécanismes qui n'ont malheureusement pas un rendement très important pour pouvoir agir sur la hausse des prix. Il y a manque d'efficacité ».
Pour Mustapha Zebdi, « lorsqu'on parle de régulation, il existe plusieurs mécanismes mais surtout il n'est pas possible de ne parler que du ministère du Commerce. Le ministère du Commerce n'est pas le ministère des prix. Il faut que chaque secteur assume ses responsabilités. C'est le cas du ministère de l'Agriculture qui a des organismes et qui doit jouer le jeu de la régulation. Ce n'est pas le fait d'un seul département », ajoutant que « par exemple, il était prévu que des marchés de proximité soient ouverts et cela est du ressort des autorités locales, chose qui n'a pas été faite ou pas en nombre suffisant ». Quelles solutions son association imagine-t-elle ? Le président de l'Apoce répond qu'« avant le Ramadhan, on avait dit que cette année il y aura une hausse des prix parce que les mécanismes de régulation qu'on connaît depuis des années sont dépassés. Même si tous les mécanismes étaient mis en place, ils nécessitent du temps : il faut moraliser les transactions commerciale pour mieux maîtriser le marché. Ce n'est pas un travail de court terme, il faut s'inscrire sur le moyen terme, voire le long terme mais on peut accélérer ce travail pour qu'il soit réalisable l'année prochaine. Il faut trouver une meilleure régulation du marché et mettre les organes de régulation sous la tutelle du ministère du Commerce, ils n'ont rien à faire sous la tutelle du ministère de l'Agriculture ».
Pour sa part, Tahar Boulenouar, président de l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), estime que « la problématique des prix est intimement liée à celle de la disponibilité. On ne peut pas parler de prix lorsqu'on ne sait pas ce qui est disponible sur le marché ni quand .»
Pour Tahar Boulenouar, il y a un manque flagrant d'anticipation, expliquant que « si je prends juste l'exemple de la tomate, tout le monde sait que c'est un produit qui est très demandé pendant le mois de Ramadhan mais rien n'a été fait pour sa grande disponibilité. Il faut prendre les devants. Ce n'est quand même pas normal que pendant une année, il y ait une surabondance de la tomate et que cette dernière est jetée et que l'année d'après elle se fait rare et les prix s'envolent ».Que pense-t-il de la menace du ministre du Commerce ?
Boulenouar explique qu'en tant qu'association, il ne pouvait soutenir la spéculation mais que la fermeture de marchés ne constituaient pas une solution en raison des sanctions qui seront collectives et non ciblées.
N. I.


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