L'enquête internationale portera sur les atteintes aux droits humains et les «causes profondes» des tensions. L'Autorité palestinienne évoque «un pas en avant», Benjamin Netanyahu crie au scandale et dénonce une «décision honteuse». L'enquête portera sur les atteintes aux droits humains commis dans les territoires palestiniens occupés et en Israël depuis avril, mais aussi sur les «causes profondes» des tensions. Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Ghaza, a «salué» la décision du Conseil des droits de l'Homme et l'Autorité palestinienne y voit «un pas en avant» dans la protection des droits humains des Palestiniens. Plus tôt, la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, avait soutenu devant le Conseil, réuni en session extraordinaire, que les récentes frappes israéliennes sur Gaza peuvent constituer des crimes de guerre «s'il s'avère» que les civils ont été touchés «sans distinction». Elle avait indiqué ne pas avoir vu de preuves de la présence de groupes armés ou d'action militaire dans des bâtiments visés par Israël à Gaza, une des justifications de l'Etat hébreu pour les détruire. R. I.