Le gouvernement espagnol a officiellement approuvé la grâce de neuf indépendantistes catalans. Quatre ans après la tentative de sécession de la Catalogne, la mesure reste controversée. Très critiquée à droite, elle est présentée comme un geste de «réconciliation» par le Premier ministre socialiste. «Le gouvernement espagnol a pris cette décision car c'est la meilleure pour la Catalogne et c'est la meilleure pour l'Espagne, c'est la plus conforme à l'esprit d'harmonie et de concorde de la Constitution espagnole. (...) Cette mesure de grâce n'exige pas que ceux ou celles qui en bénéficient changent leurs idées. Nous ne nous attendons pas à une telle chose. En fait, les personnes emprisonnées n'ont jamais été punies pour leurs idées, mais pour leurs actes contraires à la légalité», a déclaré Pedro.