Rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. Pourquoi la réaction officielle de Rabat tarde autant ? Parce qu'il faut le temps de la... ... traduire de l'hébreu ! C'est hilarant ! Si, c'est franchement hilarant. Et j'ai d'ailleurs remercié les très nombreux internautes qui m'ont adressé ces remarques que je résume ainsi : « La rupture des relations avec le Maroc, c'est une réaction de diversion de la mafia d'Alger et du système corrompu .» Aaaaah ! Oui ! Moi, je suis désolé, mais je remercie dans ces cas-là ! Les occasions de se détendre les zygomatiques sont tellement rares en cet été meurtrier et dramatique que lorsque des donateurs généreux d'hilarité me font cette offrande, je prends et je remercie. J'ai bien lu « régime algérien corrompu » ? Dans une affaire de rupture des relations diplomatiques avec le royaume du ... Maroc ? J'invite alors mes « nouveaux amis » à consulter le dictionnaire des synonymes. À la lettre « C », comme Corruption, ils verront qu'on les renvoie aussitôt à la lettre « M » du même dico. « M » comme Makhzen. Ah ben oui ! Parce qu'en termes de corruption, la Dézédie est battue à plates coutures par le palais de Momo 6. D'ailleurs, en refermant le dictionnaire des synonymes, je vous invite vivement à ouvrir un autre livre. L'essai de Gilles Perrault, Notre ami le roi. Son auteur n'est pas algérien, ce qui nous évite les arguments du genre « c'est un ouvrage à la solde de la propagande de la junte algérienne ». Et surtout, ça renseigne sur notre déficit de corruption comparativement au champion marocain. Nous passons pour des petits bras à côté de nos chers, très chers voisins. Des amateurs, j'vous le dis ! Mieux, et pour reprendre un jargon des confrères de la sportive, nous ne jouons pas dans le même championnat. Rabat, c'est la Ligue des champions ! Le must ! Le fondement même du Makhzen qui l'a théorisé en reprenant à son compte et faisant sien cet autre terme d'origine persane, « bakchich » ! Toi, ici, geignard impénitent, tu peux encore retirer un acte de naissance à ta mairie sans glisser des biffetons au chef du service communal de l'état civil. Demande un peu à tes « frères marocains » combien cette pratique est devenue quasiment institutionnelle. Non, vraiment, s'il faut critiquer la décision dézédienne d'enfin rompre les ponts et les pipelines avec le Maroc, faut vite trouver autre chose que l'angle de la corruption. Y a franchement pas photo ! Mais, merci tout de même, merci encore de m'avoir offert cette bonne grosse tranche de rigolade ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.