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LAKHDARI MOHAMED SEGHIR D�BAT SUR LA PEINE DE MORT :
�L�abolir ou l�appliquer est avant tout une d�cision politique�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 10 - 2010

Pour Me Lakhdari Mohamed Seghir, avocat et membre fondateur de la section alg�rienne d�amnesty International, l�application ou l�abolition de la peine de mort est avant tout une d�cision politique.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -�Abolir la peine de mort n�est pas une d�cision religieuse ou juridique, mais avant tout une d�cision politique. La religion a sa position alors que les politiques divergent : il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre�, a affirm� Me Lakhdari Mohamed-Seghir lors d�une table ronde organis�e hier et qui a co�ncid� avec la Journ�e mondiale contre la peine de mort au si�ge d�amnesty International. Abordant le volet historique, l�intervenant explique que dans les pays europ�ens, ce sont souvent les conditions politiques qui ont d�cid� de son interdiction ou de son maintien. �Juridiquement, les choses �voluent chez nous, mais lentement. La religion est parmi l�un des facteurs qui bloquent la situation�. En Alg�rie, l�application de la peine de mort est gel�e depuis 17 ans, alors notre justice continue de condamner � mort. Les accus�s sont d�tenus dans les prisons, attendant l�ex�cution d�une sentence qui ne sera jamais appliqu�e. �Le Maroc et la Tunisie ont aboli la peine de mort en 1990. L�Alg�rie a suivi en 1993 en la gelant. D�une mani�re g�n�rale, notre politique va vers son abolition �, soutient M. Lakhdari, optimiste. Cette d�cision de gel, indique-t-il, symbolise un certain progr�s dans la l�gislation alg�rienne. �La peine de mort s�appliquait pour les crimes �conomiques seulement. Elle a �t� annul�e, puis son application a �t� stopp�e. C�est une fa�on de l�abolir, surtout que l�opinion internationale est favorable � sa suppression �. Lakhdari Mohamed- Seghir ajoute que la vision religieuse emp�che la l�gislation de d�bloquer la situation, car nos religieux �refusent de voir la v�rit� � en face. �La l�gislation alg�rienne pr�voit d�autres peines, pour le vol par exemple. Pourquoi ces religieux ne rousp�tent- ils pas quand on ne coupe pas la main aux voleurs ?! Aiment-ils la mort � ce point ? Leur position est un moyen de sauver les apparences�, d�clare l�avocat, en pr�cisant que sur le plan religieux, il est possible de bouger. �Le texte est soumis au contexte�, souligne-t-il, r�cusant le motif. L�avocat va m�me plus loin en expliquant que �la mort de l�adversaire � est un h�ritage qui remonte � plusieurs si�cles. C�est un h�ritage des voleurs et des tribus qui r�clamaient la mort de l�ennemi. �On entend encore que les m�cr�ants doivent mourir. Comment �a ! Il n�y a pas que �a ! Il y a autre chose � voir et � comprendre. Aujourd�hui, nous entendons encore des Alg�riens plaisanter entre eux en riant : �Je veux te couper la t�te !�. C�est involontaire et inconscient. Savent-ils ce que cela implique ! Nous avons une telle facilit� � �voquer la mort !�

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