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Entre Kaïs Saïed et Rached Ghannouchi, le bras de fer continue
Tunisie
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 12 - 2021

De Tunis, Mohamed Kettou
La Tunisie ne connaîtra pas de répit tant que le chef de l'Etat, Kaïs Saïed, et son «ennemi juré», l'islamiste Rached Ghannouchi, s'accrochent au pouvoir.
Qui aura le dernier mot ? Entre les deux hommes, l'affrontement se poursuit avec acharnement. Le chef de l'Etat saisit toutes les occasions, en particulier les audiences qu'il accorde quasi-quotidiennement à des ministres ou à d'autres personnalités, pour envoyer des flèches, attaques à peine voilées à Rached Ghannouchi.
Mardi dernier, à la faveur d'une rencontre avec d'éminents juristes, Kaïs Saïed a adressé ses critiques à la justice pour la lenteur qui caractérise le traitement réservé à l'affaire des financements extérieurs des campagnes électorales de certains partis politiques. Sans les nommer, le chef de l'Etat faisait allusion au parti islamiste et son satellite «coalition Al karama» et à qalb Tounes du magnat de la presse, Nabil Karoui, tous trois accablés par le rapport annuel de la cour des comptes.
Kaïs Saïed est si furieux que, s'ils ne sont pas dissous, ces trois partis l'empêchent d'agir à sa guise. Ils lui barrent, constitutionnellement, la route vers l'organisation, comme il le projette, de nouvelles élections anticipées et la mise en exécution de son plan politique tendant à faire émerger un régime, sinon présidentiel, du moins différent de celui qui régissait le pays jusqu'au 25 juillet dernier.
En face, Ghannouchi ne désarme pas. Après avoir annoncé fermement que le Parlement sera rétabli, qu'on le veuille ou pas, il vient d'agir par personne interposée. Son conseiller politique, Riadh Chaibi, a promis des jours sombres pour le chef de l'Etat. «La première chose que feront les parlementaires, en cas de retour à l'hémicycle, sera l'annulation pure et simple de toutes les mesures prises par le président de la république», a-t-il dit.
De son côté, Ali Laaraydh (ancien chef de gouvernement) ne doute pas du rétablissement du parlement dans «ses droits» sous une forme autre que celle qui prévalait avant le 25 juillet. Dans une déclaration à une radio locale privée, il a affirmé tirer cette conviction de sa lecture de l'évolution de la situation en Tunisie et des réactions qu'elle suscite à l'étranger.
Selon les observateurs, de telles réactions sont «légitimes», selon les islamistes et leurs satellites, qui ont une peur bleue des initiatives du chef de l'Etat qui cherche, par des décrets successifs, à gommer Ennahdha et ses soutiens de la scène politique. De ce point de vue, il est certain que le temps presse pour les deux protagonistes.
Paradoxalement, les pressions exercées sur Kaïs Saïed par l'administration américaine et l'Union européenne pourraient l'aider à faire disparaître le parti islamiste de la scène politique. À la condition d'agir dans la légalité. C'est pourquoi, il presse le parquet d'ouvrir rapidement les enquêtes que nécessite le rapport de la Cour des comptes.
M. K.


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