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Tebboune dénonce des «pratiques anti-nationales»
INDUSTRIE : PLUS DE 400 PROJETS BLOQUES PAR LA BUREAUCRATIE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 12 - 2021

La crise que traverse l'industrie n'est pas une «fatalité». Elle pourrait être dépassée et le secteur redressé pour sortir de ce que le président de la République qualifie d' industrie «factice» qui a encouragé l'installation d'usines spécialisées dans le gonflement des pneus et l'évasion de sommes colossales. Abdelmadjid Tebboune a dénoncé, hier samedi, des pratiques bureaucratiques «antinationales» qui sont derrière le blocage de pas moins de 402 projets pouvant être à l'origine de la création de 75 000 postes d'emploi. Un véritable «crime» économique, a-t-il estimé à l'ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La relance de l'industrie s'apparente à de véritables travaux d'Hercule. Et pour cause, le secteur passe par une période de stagnation sans précédent, avec un apport qui ne dépasse pas les 5 à 6% au niveau du produit brut national.
Le président de la République, qui présidait hier une conférence dédiée à la relance de l'industrie, a reconnu que le démarrage devra se faire en rebâtissant les bases d'une industrie qui, dit-il, est passée dans un premier temps par une phase d'industrialisation à outrance avec des industries dont il ne reste plus grand-chose, en raison des nombreuses crises, tant financière que sécuritaire. Avec l'embellie financière, regrette-t-il, l'Algérie a amorcé la phase de l'industrie «factice», caractérisée par l'installation d'usines spécialisées dans «le gonflement de pneus» mais également l'évasion de l'argent.
Pour le président de la République, cette situation n'est pas une «fatalité» et l'industrie pourrait être redressée, en mettant fin aux raisons qui l'ont tirée vers le bas, tout en favorisant la dilapidation des deniers publics. Cela nécessite, selon Tebboune, de reprendre sur des bases mettant l'intérêt national au-dessus de tout mais surtout par la levée des entraves bureaucratiques. Le président de la République s'est dit indigné du nombre d'obstacles et de leur nature rencontrés par les investisseurs potentiels. Pas moins de 402 projets souffrent de blocages, 45 d'entre eux ont pu être débloqués, dit-il, en un temps record.
Le président de la République s'est interrogé sur les desseins réels de ceux qui mettent les bâtons dans les roues des investisseurs en les empêchant de démarrer leurs activités, souvent pour des raisons peu convaincantes. Il a cité certains exemples de situations kafkaïennes qui ont empêché par exemple un industriel d'avoir un permis d'exploitation, parce que son usine avait débordé d'un mètre sur le terrain avoisinant.
C'est un «crime», estime Tebboune, et une entrave pure et simple à la relance de l'économie à travers des «pratiques non nationalistes». Autre exemple : celui de l'usine d'oxygène d'Oran qui était en attente d'une autorisation d'exploitation et qui n'a reçu une autorisation que pour une durée de six mois, et ce, après intervention du Premier ministre.
Pour Tebboune, il n'est pas concevable qu'un bureaucrate puise entraver un investisseur à moins qu'il s'attende à recevoir de l'argent en contrepartie d'une autorisation. Les agents de l'état n'ont plus rien à craindre, rassure le président de la République : ils ne seront pas poursuivis en justice pour avoir accordé une autorisation à un investisseur s'il n'est pas prouvé qu'il ne s'agit que d'une simple erreur d'appréciation. Beaucoup d'usines sont prêtes à démarrer, créant 75 00 postes d'emploi notamment après que l'Andi eut levé le gel sur 580 projets en attendant de faire de même pour 356 autres au courant du mois en cours.
Le gouvernement, assure Tebboune, s'attelle à lever les entraves dont souffrent les investisseurs à travers plusieurs actions, en mettant à leur disposition du foncier à travers une agence nationale du foncier industriel ,qui sera bientôt créée, mais également à travers un accès plus facile aux financements. Le défi est de taille, assure Tebboune : il s'agit de revoir à la hausse l'apport de l'industrie au produit national brut pour atteindre un taux de 10 à 15%, ce qui aura pour impact de réduire les importations et encourager une «économie nationale patriotique» où il n'y aura pas de place pour les produits importés, lorsque la production locale est en mesure de couvrir les besoins.
S'il est important, assure le président de la République, de préserver de bons rapports avec les partenaires de l'Union européenne, il est impératif de renforcer l'économie nationale pour être en mesure de faire face à la levée des barrières tarifaires. L'année 2022 sera, dit-il, purement économique pour être en mesure de relever ces défis.
N. I.
Plusieurs industriels décorés
À l'occasion de la tenue de la conférence nationale sur la relance de l'industrie, plusieurs patrons de grandes entreprises publiques et privées mais également de start-up ont reçu la médaille de l'ordre du mérite national au rang de Achir. C'est le cas du P-dg de Sonatrach, mais également la première responsable du groupe Saidal, à qui s'ajoutent les responsables des laboratoires Venus ou ceux de l'entreprise Faderco. Le chercheur Belgacem Haba a également reçu la même distinction.
N. I.


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