Certains diront que l'essentiel est d'entrer au Cameroun avec une nouvelle victoire qui sera d'un grand apport psychologique à l'entame de la CAN. Les Verts viennent de remporter leur 34e victoire, s'approchant du record des séries de matchs gagnés et cela est déjà une prouesse qu'il ne faut pas négliger. Ceci étant, ce match aura été un bon test avec deux parties bien distinctes. Une première mi-temps quelque peu confuse où le jeu habituel des Verts n'a pas pu s'installer convenablement. Cela était dû aux changements intervenus dans la composition de l'équipe qui ne sera pas certainement celle qui jouera la CAN. La défense retrouvait ses éléments habituels avec le retour de Atal, toujours engagé dans l'action offensive à droite, et un Mandi impérial au centre. L'attaque ne donna pas la même satisfaction malgré cet éclair signé Ouanès, auteur du premier but. Mais ce ne fut pas le cas des autres éléments de l'attaque qui semblaient à bout physiquement. Le jeu individuel et l'absence de cohésion ont fait le reste. La satisfaction s'appelle Zerrouki, impérial au milieu d'une ligne centrale qui a imposé la domination algérienne et annihilé les offensives ghanéennes. En seconde mi-temps, le coaching intelligent a introduit progressivement les éléments-clés qui seront probablement l'ossature de la composition type de la CAN. On a constaté alors une amélioration très nette du jeu des Verts. La seconde mi-temps fut dominée de bout en bout par les poulains de Belmadi qui purent déployer leur jeu habituel, étouffant pratiquement leurs adversaires. À la clé, deux nouvelles réalisations qui conforteront les choix de Belmadi. Au final, un bon galop d'entraînement. La victoire est bonne pour le moral mais il faut revenir aux fautes graves qui auraient pu nous coûter cher. Et les corriger avant le 11 janvier. M. F.
