A chaque fois que le prix des viandes blanches augmente, des revendeurs de poulets ont recours � l�abattage clandestin, et ce, au d�triment de la sant� du consommateur qui ignore tout sur l�origine du produit. Il est difficile de lutter contre cette pratique, surtout quand la demande d�passe l�offre ; le consommateur devient parfois complice� en achetant sans se poser de questions. Les professionnels de l�aviculture sont inquiets de cette activit� ill�gale qui menace la leur. L�abattage clandestin se fait parfois dans des hangars insalubres pendant la nuit, ce qui rend toute op�ration de contr�le impossible. Les produits sont g�n�ralement �coul�s au petit matin. Les v�t�rinaires rappellent que l�abattage du poulet doit se faire dans un lieu qui r�pond aux crit�res de l�hygi�ne et de conditionnement. Le poulet doit �tre s�ch� dans un endroit ad�quat, mis dans une chambre froide et livr� le lendemain. Cette pratique n�est souvent pas respect�e, mais assure tout de m�me une certaine s�curit� aux consommateurs. La responsabilit� n�incombe pas uniquement aux chevillard, des �leveurs de volaille trouvent leur compte dans ce r�seau d�abattage clandestin en ne laissant pas le poulet atteindre sa croissance normale. Il trouve le plus souvent des acqu�reurs sans scrupules ; des restaurateurs trouvent leur compte et ne sont jamais inqui�t�s par les services de contr�le de la qualit� qui interviennent parfois trop tard. Donc, � chaque hausse des prix du poulet, le consommateur doit faire attention � ce qu�il met dans son couffin.