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PLACEMENTS DES R�SERVES DE CHANGE � L��TRANGER
Les esquives de Laksaci
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 08 - 2011

Imperturbable, le gouverneur de la Banque d�Alg�rie l�est malgr� la controverse sur les placements des r�serves de change � l��tranger.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Jeudi dernier, de mani�re quasi confidentielle, Mohamed Laksaci a pr�sent� un rapport sur l��volution �conomique et mon�taire en 2010 devant des banquiers nationaux. Imperturbable, le gouverneur l��tait malgr� les risques qui p�sent sur la gestion de nos avoirs ext�rieurs en raison de la d�gradation de la notation de la dette souveraine des Etats-Unis. Selon le gouverneur, �la politique (de gestion des r�serves) men�e par la Banque d'Alg�rie depuis 2004 a prouv� son efficacit� en 2011�. Ces r�serves, selon la Banque d�Alg�rie, �taient de 162,2 milliards de dollars � la fin 2010, soit plus de trois ann�es d�importations de biens et services contre 148,9 milliards � la fin 2009. Or, le ministre des Finances annon�ait r�cemment 160 milliards de dollars de r�serves tandis que les institutions internationales indiquent un niveau de 173 milliards. Des diff�rences de chiffres incompr�hensibles selon les observateurs et les �conomistes.
Des rendements en diminution
Certes, Mohamed Laksaci reconna�t que les rendements des placements ont d�cru de 4,74 milliards de dollars en 2009 � 4,60 milliards de dollars en 2010. Ce volume de rendement �tait de 5,13 milliards de dollars en 2008, de 3,81 milliards de dollars en 2007 et de 2,42 milliards de dollars en 2006. Selon le gouverneur, environ 98% de ces placements, r�partis entre les Etats-Unis et l'Europe, sont effectu�s en portefeuille de titres souverains (valeurs d'Etat) que l'Alg�rie avait achet�s entre les ann�es 2004 et 2007, lorsque les taux d'int�r�t mondiaux �taient relativement �lev�s. Ces titres sont soumis � un taux d'int�r�t moyen fixe de 3% en 2010, un rendement l�g�rement inf�rieur � celui de 2009 et 2008, indique-t-on, sans d�tailler le montant exact. Contrairement aux ann�es pr�c�dentes o� les d�p�ts constituaient 20% des placements de l'Alg�rie � l'�tranger, 2% seulement des r�serves de change sont actuellement d�pos�es dans des banques priv�es internationales, selon le rapport de la Banque d�Alg�rie qui ne pr�cise pas l�identit� des banques de d�p�t.
Mais un rendement quasi nul
Soit un montant de 3,24 milliards de dollars de d�p�ts bancaires selon l�expert international Abderrahmane Mebtoul qui estime, par ailleurs, que le rendement des placements en valeurs d�Etat est �presque n�gatif� dans la mesure o� le taux d�int�r�t de 3% correspond �tout juste au taux d�inflation mondial actuel de 2010/2011�. Ce qui suppose, rel�ve cet expert, que l�Alg�rie a plac� �non pas � court terme mais � moyen terme en 2010 un montant de 153,33 milliards de dollars sur 162 y compris les r�serves d�or, soit 94,65% de ses r�serves de change. Par ailleurs, le ministre des Finances avait d�clar� � l�APN en 2009 que 80% des r�serves de change sont plac�es � l��tranger. Soit 14,65% d�augmentation des r�serves malgr� la crise d�octobre 2008 comme le note Abderrahmane Mebtoul.
L�assurance de Mohamed Laksaci
Toutefois, Mohamed Laksaci s�est �f�licit� de la diversification des devises entrant dans la composition des r�serves et qui �visait justement une s�curisation maximale des r�serves vis-�-vis des chocs ext�rieurs �. Ainsi, la poursuite de la stabilit� financi�re externe de l'Alg�rie � moyen et long terme �repose fortement sur la poursuite de la gestion prudente des r�serves officielles de change par la Banque d'Alg�rie�, a-t-il affirm�. En ce sens, il s�agit �de continuer � pr�server la valeur du capital (des r�serves), en minimisant les risques de perte de la valeur marchande des actifs par le maintien d'un portefeuille diversifi�, � maintenir un niveau �lev� de liquidit�, avec des actifs revendables � tout moment et enfin � optimiser le rendement�, comme l�explique M. Laksaci. Comme �il ne faut surtout pas confondre exc�s de r�serves de change et exc�s de richesse�, d�autant que �le premier repr�sente tout simplement l'�pargne publique alors que la richesse �conomique provient de l'investissement�, dira-t-il.
Mais !
Rappelons que le ministre des Finances avait r�cemment d�clar� que l�Alg�rie ne visait pas, � travers ses placements � l'�tranger, de r�aliser des rendements �lev�s mais plut�t � prot�ger �l'argent de la communaut� nationale� contre les chocs ext�rieurs, d'o� le choix de placer les r�serves de change en valeurs d'Etat. Cela �tant, si le stock des avoirs est en principe garanti par les Etats et ne risque rien, au-del� de la valeur des rendements, il en va autrement pour les placements dans les banques priv�es en difficult� dans la mesure o� une perte �s�che� selon Abderrahmane Mebtoul en r�sulterait. Ce qui soul�ve, de nouveau, la probl�matique de la capacit� de l��conomie alg�rienne � r�ussir la transition �conomique, l�am�lioration de la gouvernance et la cr�ation de richesses ind�pendantes de la manne p�troli�re.
C. B.
Performances financi�res et �conomiques en 2010
L��conomie nationale a r�alis� des performances financi�res appr�ciables en 2010, marqu�es par la consolidation de la position financi�re ext�rieure, selon le gouverneur de la Banque d�Alg�rie :
- Un exc�dent de 12,6 milliards de dollars de la balance des paiements ext�rieurs courants, soit 7,5% du PIB (suite au redressement soutenu du prix du baril de p�trole (80,15 dollars contre 62,26 en 2009 et une augmentation de 26,4% des recettes d�exportation des hydrocarbures).
- Une nette am�lioration de l�exc�dent global de la balance des paiements ext�rieurs, �tabli � 15,58 milliards de dollars contre 3,86 milliards en 2009, a aliment� le niveau des r�serves officielles de change qui exc�de trois ann�es (38,3 mois) d'importations de biens et services.
- La dette ext�rieure � moyen et long terme s'est stabilis�e autour de 3,67 milliards de dollars et ne repr�sente plus que 2,27 du PIB (Produit int�rieur brut) estim� pour 2010.
- Maintien de l�appr�ciation du taux de change effectif r�el du dinar � 2,64% en moyenne annuelle en d�pit de la volatilit� accrue des cours de changes des principales devises et de la faiblesse structurelle des exportations hors hydrocarbures.
- Un fl�chissement �in�dit� de la moyenne annuelle de l�inflation � 4,1% en 2010 contre 6,1% l�ann�e pr�c�dente.
- Une croissance �conomique soutenue de 3,3% du PIB contre un rythme relativement mod�r� en 2009 (2,4%).
- Un d�ficit de 0,9% du PIB du solde global du Tr�sor pour la deuxi�me fois cons�cutive apr�s dix exercices d�exc�dents.
- Consolidation de la capacit� de financement du Tr�sor � la faveur de la progression de 526,4 milliards de dinars de l�encours des ressources du Fonds de r�gulation des recettes (FRR) pour repr�senter 40,1% du PIB.
- Des cr�dits bancaires de 3 671 milliards de dinars en hausse de 15,6% permettant de �placer l�Alg�rie dans le groupe de pays �mergents � croissance rapide de cr�dits�.
- Fin 2010, l�encours de l��pargne financi�re des m�nages et entreprises priv�es exc�dait celui des entreprises publiques, y compris celles des hydrocarbures.
- Augmentation des d�p�ts bancaires, de 12,5 % en 2010 contre une baisse de 8,2 % en 2009, permettant de consolider la capacit� de fonds pr�tables des banques.
- L�exc�s de liquidit�, concentr� auparavant au sein de la BEA (banque domiciliataire de Sonatrach) est de plus en plus diss�min� � travers toutes les banques de la place.
- Une solidit� du secteur bancaire �appr�ciable en 2010 aussi bien sous l�angle de l��volution de leurs activit�s qu�en ce qui concerne la rentabilit� de leurs fonds propres et du rendement de leurs actifs�.
- Les indicateurs de cette solidit� sont �proches de ceux r�alis�s dans les pays �mergents � : un ratio de solvabilit� bancaire de 23,31 % en 2010 contre 22,11 % en 2009, une rentabilit� des fonds propres des banques publiques et priv�es de 20,72 % en 2010 alors que le rendement des actifs �tait de 1,52 %, et une marge d�int�r�t des banques en hausse de 63,8 % en 2010 contre 57,36 % en 2009.
- Gr�ce au renforcement de la gestion des risques de cr�dits, les banques ont r�ussi, en 2010, � baisser le niveau des cr�ances non performantes qui reste cependant plus �lev� que les standards internationaux. Ces cr�ances ont �t� fortement provisionn�es, � hauteur de 74% en 2010 contre des provisionnements de 68,3% en 2009.


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