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CONSEIL DES MINISTRES
Bouteflika s�explique sur le FIS
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 09 - 2011

�Mais que pourrais-je avoir comme probl�me avec Sid Ahmed Ghozali ? Ou avec Amara Benyoun�s ? Ou avec Mohamed Sa�d ? Ou je ne sais qui encore ?�. C�est Bouteflika qui parle. C��tait lundi lors de la r�union du Conseil des ministres, selon des confidences d�une source tr�s bien inform�e.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - �Eh bien aucun�, r�pondait Bouteflika � sa propre question. �Mais si j�avais donn� mon accord pour ces personnes, je devais �galement le faire pour les gens de l�AIS. Madani Mezrag aussi a d�pos� une demande pour constituer un parti� ! Silence religieux, bien s�r comme � chaque fois que Bouteflika prend la parole et tous les membres du gouvernement attendent la suite. �Il est hors de question, mais alors hors de question de permettre aux gens qui ont mis le pays � feu et � sang de revenir sous quelque forme que ce soit sur la sc�ne politique. � Il s�explique encore : �Vous savez pourquoi nous �tions bloqu�s sur cette question jusque-l� ? Parce que nous avons un vide juridique.� A ce moment, tout le monde aura compris. C��tait lui qui avait instruit Ouyahia d�imposer un article explicite dans la nouvelle loi sur les partis politiques concernant les �l�ments de l�ex-FIS. Une question qui n�avait pas fait l�unanimit� au sein du gouvernement qui avait consacr� pas moins de cinq r�unions � la loi sur les partis. Certains ministres, notamment du MSP, s�opposaient � cet article, expliquant que cela reviendrait � remuer le couteau dans la plaie et que, de toute les fa�ons, la charte pour la paix et la r�conciliation nationale avait d�finitivement tranch� sur cette question. En face, Ouyahia, soutenu par Belkhadem et la majorit� des ministres insistant au contraire sur la n�cessit� d�introduire cet article. �A la quatri�me r�union, Ouyahia est venu avec un document pr�par� par ses services�, nous confie notre source. Ce document pr�par� par les services du Premier minist�re et dont nous avons une copie, est intitul� tout bonnement : �La question du parti dissous dans la nouvelle loi organique sur les partis politiques�. Il commence par �voquer �la situation actuelle�. En fait, c�est un rappel cinglant de la disposition de la charte �(�) le peuple alg�rien ne peut oublier les tragiques cons�quences de l�odieuse instrumentalisation des pr�ceptes de l�Islam, religion de l�Etat. Il affirme son droit de se prot�ger de toute r�p�tition de telles d�rives et d�cide, souverainement, d�interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la religion, toute possibilit� d�exercice d�une activit� politique, et ce, sous quelque couverture que ce soit. Le peuple alg�rien souverain d�cide �galement que le droit � l�exercice d�une activit� politique ne saurait �tre reconnu � quiconque ayant particip� � des actions terroristes (�)�. Le document de Ouyahia pr�cise juste apr�s que �cette volont� souveraine du peuple a �t� reproduite dans l�ordonnance n�06.01 du 27 f�vrier 2006, portant mise en �uvre de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale (�). La r�vision de la loi organique relative aux partis politiques doit � pr�sent, lit-on encore dans ce document, prendre en charge cette position. Cela est d�autant plus n�cessaire que, dans le cas contraire, l�adoption de la nouvelle loi organique sur les partis entra�nerait alors l�abrogation de l�article 26 de l�ordonnance du 27 f�vrier 2006, et donc remise en cause de la d�cision exprim�e par le peuple � travers son approbation massive de la Charte (�)�. Le document du Premier ministre passe ensuite � un deuxi�me chapitre, intitul� �Options pour un article sur cette question, dans le projet de loi relative aux partis politiques�. Et elles seront deux propositions. La premi�re �consiste � reproduire int�gralement le libell� de l�article 26 de l�ordonnance de f�vrier 2006 (�) Cependant, pr�vient encore le document, le choix de cette option reviendrait � bannir de la vie politique tous les �l�ments ayant pris part � la trag�die nationale, et cela pourrait s�av�rer une position extr�me�. Par �position extr�me�, et selon notre source, on entend l�application dudit article �sur non seulement la base de l�ex-FIS mais les trois millions d��lecteurs du FIS en 1992�.
�Des militants FIS, vous en avez tous�
D�ailleurs, en Conseil des ministres, Bouteflika, �voquant cette question, fera remarquer que �de toutes les mani�res, d�anciens militants du FIS, vous en avez d�j� tous ! On y trouve au FLN, au RND, au Hamas (ancienne appellation du MSP, Ndlr) et m�me chez Louisa Hanoune� ! En fait, nous r�v�le toujours notre source, �les divergences au sein du gouvernement ne concernent pas les anciens dirigeants du FIS, les repentis ou les militants de ce parti. Sur ce point, tout le monde est d�accord. Les divergences concernent seulement la base du parti dissous�. Le document de Ouyahia propose la solution dans �l�option n�2. Cette seconde option, pr�cise le document, viserait � sauvegarder la position d�cid�e par le peuple d�interdire le retour du parti dissous ainsi que de ses principales figures sur la sc�ne politique. Dans cet esprit, l�article 3 bis du projet de loi organique relative aux partis politiques se lirait comme suit : le droit de fonder un parti politique ou de prendre part � la fondation d�un parti politique est interdit pour toute personne responsable de l�instrumentalisation de la religion ayant conduit � la trag�die nationale. Ce droit est interdit �galement � quiconque ayant particip� � des actions terroristes, refuse de reconna�tre sa responsabilit� dans la conception et la mise en �uvre d�une politique pr�nant la violence contre la Nation et les institutions de l�Etat�. Au final, c�est cette proposition que l�on a retenue, tant au niveau du gouvernement que dimanche dernier en Conseil des ministres. C�est d�sormais l�article 4 de la loi sur les partis politiques. Avec un ajout de taille, toutefois, fait sur proposition de Noureddine Yazid Zerhouni. L�article qui enterre le FIS se d�cline donc comme suit : �Le droit de fonder un parti politique ou de prendre part � la fondation d�un parti politique ou (l�ajout de Zerhouni ndlr) d�assumer une responsabilit� au sein d�un parti politique (�.).� Ce faisant, la voie est d�sormais ouverte pour l�agr�ment des nouveaux partis�
�Nous n�avons pas de t�l�vision�
Autre dossier qui avait particuli�rement �passionn� Bouteflika au cours de la r�union du Conseil des ministres, le nouveau code de l�information. �Le ministre de la Communication l�avait pr�sent� dimanche. A la fin de la pr�sentation, le pr�sident prend la parole. �Ecoutez, ce texte est trop sensible pour le traiter � la l�g�re. Nous sommes un peu fatigu�s et je pr�f�re que nous le traitions demain�, nous confie notre source. Et le lendemain lundi, � l�ouverture des travaux, Bouteflika se distinguera par une sortie pour le moins surprenante : �Ecoutez ! Nous n�avons pas de t�l�vision ! Notre t�l�vision n�est m�me pas class�e. Sur ce terrain, nous sommes compl�tement d�sarm�s, d�pass�s ! Nous sommes agress�s de partout et nous n�avons rien pour nous d�fendre !� Devant des ministres m�dus�s, Bouteflika s�adressera au ministre de la Communication : �Ecoutez, ce texte n�est qu�un texte. Il ne sera d�aucune utilit� sans des d�cisions et des mesures effectives. Vous avez carte blanche pour cela, mais il faut redresser le secteur !� Il ne s�arr�te pas l� : �Et puis, m�me notre presse �crite est m�diocre ! Il faut rem�dier � tout cela� ! On croirait entendre parler un chef de l�opposition !


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