Les travailleurs du complexe Eniem de Oued A�ssi (Tizi Ouzou) �taient encore, hier, en gr�ve, un mouvement de protestation entam� dans la journ�e de dimanche, qu�ils motivent par des revendications socioprofessionnelles telles que mentionn�es dans leur d�claration transmise � notre journal. Les travailleurs d�noncent le non-respect de l�engagement pris par l�employeur quant � la satisfaction de la plateforme des revendications �labor�e lors de la contestation des 26 et 27 juin 2011, la remise en cause du choix unilat�ral de la nouvelle commission �lectorale, l�arr�t des harc�lements et menaces. Des raisons qui expliquent la tenue, dans la matin�e de dimanche dernier, d�un sit-in d�une heure (8h � 9h), selon les protestataires qui d�plorent dans la m�me d�claration le fait que l�administration ait emp�ch� les travailleurs de rejoindre leurs postes de travail � l�issue de ladite action. Le lendemain, c'est-�-dire hier lundi, le conflit conna�tra un prolongement en raison de la mesure de suspension temporaire prise par l�administration � l�encontre de douze parmi les membres du collectif des travailleurs gr�vistes, consid�r�s comme les meneurs. Une d�cision qui ne sera pas, bien s�r, accept�e par les licenci�s qui ont refus� de prendre possession des d�cisions de suspension temporaire qui leur ont �t� notifi�es par l�administration. Suite � quoi, un autre mouvement de protestation sera d�clench� par la majorit� des travailleurs issus de l�ensemble des ateliers de production. En effet, ils ont observ� un arr�t de travail en signe de solidarit� avec leurs 12 camarades suspendus, selon des indications qui nous ont �t� fournies par un membre du collectif des travailleurs gr�vistes. Joint par t�l�phone, le directeur des ressources humaines, qui se d�fend d�agir hors de la l�galit�, consid�re pour sa part que le mouvement de protestation est ill�gal et les douze salari�s touch�s par la mesure de suspension temporaire sont des perturbateurs et ne repr�sentent pas les travailleurs car, ces derniers ont �lu leurs propres repr�sentants aussi bien au CP, (conseil des participations), qu�au sein du syndicat de l�entreprise. Il ajoutera que malgr� la satisfaction de toutes les revendications et toutes les concessions faites par l�administration sur de nombreux points relatifs, notamment, � la revalorisation des primes et des indemnit�s, l�octroi des �chelons ainsi que les dispositions prises pour la r��lection d�un nouveau CP, les douze travailleurs suspendus de fa�on temporaire en attendant leur comparution devant le conseil de discipline, et dont on ignore les motivations et les desseins, persistent � faire dans la surench�re.
