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INTERVIEW DE SOAD BABA-A�SSA, PORTE-PAROLE DE L�ANPLA IMMIGRATION :
�La mosqu�e est l�annexe des partis islamistes�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 12 - 2011

Nous avons demand� � Soad Baba-A�ssa de pr�ciser certains points de cette d�claration. Pourquoi elle ? Parce qu�elle en est l�auteur avec d�autres camarades, et qu�elle s�est toujours positionn�e, ici en France o� elle vit, mais en Alg�rie aussi, comme une militante active des droits des femmes. Syndicaliste et militante f�ministe la�que, elle allie le combat social et le combat soci�tal car, convaincue, dit-elle, que �les valeurs d��galit� des droits, d�universalit� des droits fondamentaux des femmes, de citoyennet� et de la�cit� sont primordiales�.
Avec ses amies f�ministes, elle a cr��, en Alg�rie, l�Association nationale pour la promotion de la la�cit� en Alg�rie (ANPLA) dont elle est la porte-parole au sein de l�immigration. Elle a fortement pris part � la campagne 20 ans barakat (20 ans, �a suffit !) pour l�abrogation du code de la famille alg�rien. Soad Baba-A�ssa milite aussi au sein de l�association Femmes Solidaires et a int�gr� aussi le r�seau Initiative f�ministe europ�enne (IFE) o� elle est l�une des r�f�rentes la�cit�.
Le Soir d�Alg�rie : L�islamisme a, dites-vous, �r�cup�r�, d�tourn� et confisqu� ce que l�on a baptis� pr�cipitamment de �printemps arabe��. Les forces d�mocratiques, notamment celles organis�es, n�ont-elles pas, elles-m�mes, cru r�ellement � ce printemps et n�ont-elles pas, en l�occurrence, parfois manqu� de clairvoyance dans l�analyse des soul�vements ?
Soad Baba-A�ssa : Tout le monde a �t� surpris par les soul�vements populaires. Les forces d�mocratiques ont cru � ce �printemps arabe�, � ce sursaut populaire. Les forces d�mocratiques ont peut-�tre manqu� de clairvoyance dans l�analyse des soul�vements en pensant que la chute des dictateurs suffirait � entra�ner la chute des syst�mes dictatoriaux corrompus et maffieux. Mais la question de fond est que le terrain est min� socialement et politiquement depuis des ann�es. M�me si les islamistes n�ont pas �t� � l�initiative des grandes manifestations populaires, ils sont rest�s en embuscade en attendant le moment propice pour revenir sur le devant de la sc�ne politique. Ils repr�sentent la force politique la mieux organis�e car depuis plus de trente ans leur id�ologie s�est propag�e � travers deux lieux primordiaux : l��cole d�o� sont sortis des individus ancr�s dans l�irrationnel, dans l�obscurantisme ; les mosqu�es transform�es en lieux d�agitation politique et de r�union, � raison de cinq assembl�es g�n�rales par jour et du grand meeting du vendredi. Enfin, les partis islamistes sont financ�s � coups de milliards de dollars par l�Arabie saoudite et le Qatar. Les d�mocrates n�ont pas encore parfaitement int�rioris� le fait que la mosqu�e n�est plus un espace de spiritualit� mais l�annexe de partis islamistes. Nous sommes face � une nouvelle recomposition politique et les forces d�mocratiques n�ont peut-�tre pas su s�organiser autour d�une plateforme politique, �conomique et sociale commune. Pouvons-nous consid�rer que la d�mocratie consiste uniquement en l�organisation d��lections libres, transparentes en permettant aux ennemis de la d�mocratie de s�engouffrer dans la br�che d�mocratique ?
Dans votre texte, vous dites �d�capit� et cass� par une r�pression f�roce, le mouvement d�mocratique a �t� lamin� et r�duit en poussi�re�. Cela est bien s�r un fait av�r�, mais est-ce la seule raison ? Le mouvement d�mocratique ne porte pas en lui aujourd�hui les causes de son d�litement : ego d�mesur�s des dirigeants de partis ou d�associations ; comp�titions f�roces bas�es sur le za�misme ? Plus profond�ment, ces mouvements, qu�il s�agisse de partis ou d�associations, n�ont-ils pas manqu� d�acuit� dans l�analyse des forces politiques � l��uvre dans les soul�vements de ce qu�ils ont appel� �le peuple� sans voir ce que recouvrait ce terme. Ensuite, et au-del�, dans l�action militante de tous les jours, ne se sont-ils pas justement �loign�s de leurs bases, la laissant aux sir�nes islamistes ?
Est-ce que le v�ritable probl�me du mouvement d�mocratique, c�est le leadership ? Ce probl�me est secondaire secondaire car il existe partout. Le probl�me est la sous-estimation du danger de l�islamisme politique. En Alg�rie, nous l�avons v�cu dans le sang et les larmes. Qu�il s�agisse des partis ou des associations, il est temps de prendre la mesure de son ancrage au sein de nos soci�t�s au quotidien. Pendant que les forces d�mocratiques pinaillent sur des questions d�ordre secondaire au regard des urgences actuelles, les islamistes travaillent syst�matiquement � la mise sous tutelle des mosqu�es qui ne seraient pas encore sous leur coupe. Nous ne sommes plus dans la pratique de la foi apais�e, dans la spiritualit�. Nous sommes face � l�id�ologisation de la foi. L�id�ologie islamiste consid�re que �le peuple� est une communaut� de croyants et l�ordre divin la seule source de droit. L�individu n�existe pas en tant que citoyen. Mais qu�est-ce que le peuple sans la citoyennet� ? Il ne peut y avoir de d�mocratie sans citoyennet� et celle-ci est la fille a�n�e de la la�cit�.
Certains d�mocrates, en parfait accord d�ailleurs avec les pouvoirs occidentaux (notamment fran�ais et am�ricains), pr�nent et vont m�me jusqu�� pr�parer, pour ceux qui ne l�ont pas encore fait, l�arriv�e des islamistes dits �mod�r�s� et le partage du pouvoir avec eux. L�urgence n�est-elle pas aujourd�hui pour les la�cs et les d�mocrates de d�tricoter ce concept d��islamistes mod�r�s� et de faire �uvre de p�dagogie pour contrer cette grande supercherie ?
Dans tous les Etats o� la religion dominante est l�Islam et de surcro�t religion d�Etat, elle peut �tre un outil de r�pression, de coercition ; elle n�est pas un outil �mancipateur. En Alg�rie, les �islamistes mod�r�s�, les islamo-conservateurs ont �t� au sein du parti unique, le FLN, ils sont encore aujourd�hui au sein des institutions politiques. Le code de la famille n�estil pas le vrai visage de l�islamisme �mod�r�, une loi assurant la supr�matie du religieux sur les lois civiles ? Or, cet islamisme �mod�r� a bascul� dans l�islamisme terroriste. Il faut rompre avec cette dialectique de l�islamisme mod�r�. Par essence, l�islamisme politique, c�est la violence. Oui, je suis d�accord avec vous, mais vous me parlez d�une d�mocratie politique, moi je pr�f�re, pour l�instant, parler de d�mocratie sociale. Que d�sirent les populations ? Elles l�ont dit � travers leurs r�volutions : LA LIBERT� et le �kit� qui va avec. D�ailleurs, nous avons pu observer comme dans une logique implacable que les islamistes �taient absents ou totalement absents des r�volutions arabes. Toute la question est de savoir si nous sommes � la hauteur des enjeux, c�est-�-dire si nous voulons la rupture. Aujourd�hui, au XXIe si�cle, en Alg�rie nous sommes une g�n�ration de rupture qui affirmons que la jeunesse alg�rienne, les jeunesses des pays arabes, les jeunesses des Etats du monde ont droit au m�me traitement, l�universalit� des droits, l��galit� vaut d�autres lois. D�Alger, � New York, � Moscou, en passant par la place Tahrir, et j�en oublie certainement, les pouvoirs conservateurs savent que chaque mouvement de jeunesse est un mouvement de rupture. Je voudrais � la mani�re de Nizzar Kebbani terminer par un hommage aux femmes �Balkis, tu r�sumes toute civilisation. La femme n�est-elle pas civilisation ?�
K. B.-A.
D�CLARATION DE L�ASSOCIATION NATIONALE POUR LA LA�CITE EN ALG�RIE
Unies par un m�me id�al la�que Pour le triomphe des droits des femmes sur les deux rives de la M�diterran�e !
Les nouvelles de Tunisie, de Libye, du Maroc, d��gypte, du Moyen-Orient de fa�on g�n�rale, sont bien inqui�tantes et assombrissent lourdement le climat politique. A la lame de fond d�mocratique et l�euphorie des premiers mois de l�ann�e 2011 succ�de aujourd�hui la perspective d�une gouvernance islamiste dont les effets n�fastes et d�vastateurs sont largement sous-estim�s, voire sciemment pass�s sous silence. Le mouvement islamiste, organis� de longue date et implant� massivement gr�ce au maillage impressionnant de la soci�t� par un r�seau dense de mosqu�es, a capt� � son profit la col�re des peuples arabes pour r�aliser le hold-up du si�cle ! Il a r�cup�r�, d�tourn� et confisqu� ce que l�on a baptis� pr�cipitamment le �printemps arabe�. Une telle d�rive �tait pr�visible. En effet, les rapports de forces qui ont domin� dans cette r�gion du monde ne se sont jamais exerc�s pour faire triompher l�Etat de droit et les libert�s individuelles. Dictateurs et islamistes, en parfaite connivence, adoub�s par un Occident aveugl� par les calculs �troits du court terme, ont eu les mains libres pendant des d�cennies pour ass�cher la vie d�mocratique et r�duire � n�ant les efforts des d�mocrates arabes � l�organisation politique de leurs peuples. D�capit� et cass� par une r�pression f�roce, le mouvement d�mocratique a �t� lamin� et r�duit en poussi�re. Ceux qui ont port� aux nues le �printemps arabe� comme par enchantement ont vir� leur cuti du jour au lendemain et aujourd�hui, nous rassurent sur notre avenir en tressant les lauriers � l�islamisme �mod�r�.
De qui se moque t-on ?
Obama pactise avec les terroristes que lui-m�me avait catalogu�s dans les black-lists, encourage le retour triomphal des Talibans dans le cadre de la pseudo �r�conciliation nationale� en Afghanistan et encense le nouveau �mod�le� tunisien. M�me son de cloche du c�t� europ�en : pendant que Sarkozy et Cameron ferment les yeux sur la nature hideuse de la clique du pouvoir lybien, Catherine Ashton, la chef de la diplomatie europ�enne, se r�pand en courbettes devant les nouveaux ma�tres du pouvoir. Tout concourt � penser que le �plan du Grand Moyen-Orient� d�clin� en 2004 au Congr�s par George W. Bush est en train de se mettre en place. Hier, on nous demandait d�accepter des autocrates pour �viter les islamistes. Aujourd�hui, on nous demande de se faire bouffer � la sauce �light� de l�islamisme �mod�r� ! D�cid�ment l�heure est au grand �cart ! Pourquoi cette volte-face � 180 degr�s ?
Qu�entendent-ils donc ces prestidigitateurs du verbe par �islamisme mod�r� ? Quel est le contenu concret qu�ils donnent � leur lubie ?
- Qu�ils nous disent alors ce qu�est le tutorat �mod�r� du m�le sur les femmes !
- Qu�ils nous d�finissent ce qu�est la polygamie �mod�r�e� !
- Qu�ils nous expliquent ce qu�est la r�pudiation �mod�r�e� !
- Qu�ils nous montrent de quelle taille doivent �tre les pierres pour lapider �mod�r�ment� les femmes !!
- Qu�ils �clairent nos lanternes sur ce qu�est une fatwa �mod�r�e� !
Par quel tour de magie, une id�ologie de combat, comme l�islamisme, fond�e sur des lois divines, accepterait-elle de se soumettre aux lois humaines ? Les questions qui se posent aux femmes alg�riennes restent enti�res depuis longtemps. Voil� plus d�un quart de si�cle que le code de la famille alg�rien, rebaptis� � juste titre, �code de l�infamie�, impose depuis 1984 un carcan de souffrance et d�humiliation aux femmes en en faisant des mineures � vie. Les femmes alg�riennes ont connu toutes les versions de l�islamisme : sa barbarie et son discours mielleux. C�est pourquoi, elles peuvent en parler en connaissance de cause comme leurs s�urs afghanes et iraniennes. Elles savent surtout que quelle que soit la version, la �hard� ou la �soft�, ce ne sont en fait que les deux faces du m�me monstre : l�islamisme politique. Quand la religion est au pouvoir, elle le corrompt et l�avilit. Elle l�entra�ne aussi dans les bas-fonds de la violence. La confusion de la religion et du pouvoir est toujours un m�lange qui d�tonne et celui-ci explose en premier lieu � la gueule des femmes, les premi�res victimes de l�islamisme politique comme le d�montre l�histoire de l�Alg�rie. Quelle diff�rence y a-t-il entre un poison tout court et un poison �mod�r� sinon celle de crever sur le champ ou de souffrir � petit feu toute une vie ? Comme le cyanure, l�islamisme politique est mortel � toutes les doses !! De quelque point de vue que l�on se place, ni la polygamie, ni la r�pudiation, ni la lapidation ne sont de l�ordre de l�humain. Elles sont toutes une injure � l�humanit� enti�re ! Il ne peut pas, il n�y a pas d�alchimie heureuse entre l�islam et la politique. La mal�diction des femmes alg�riennes continue jusqu�en France o� les �conventions bilat�rales� continuent d�exercer, au m�pris de l��GALIT� CITOYENNE, leur chape de plomb et livrent les femmes alg�riennes � la f�rule de lois d�un autre �ge. En effet, la convention bilat�rale de 1964 permet la reconnaissance de d�cisions rendues en Alg�rie (la r�pudiation de la femme par le mari) et sont valid�es par l�exequatur (proc�dure de reconnaissance, par le droit interne, d�une d�cision de droit d�un Etat �tranger). L�accord franco-alg�rien du 27 d�cembre 1968, notamment l�article 6, pr�voit que le renouvellement du certificat de r�sidence est subordonn� � une communaut� de vie effective entre les �poux. En cons�quence, dans le cadre de la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites aux femmes, les Alg�riennes m�me si elles peuvent b�n�ficier de l�ordonnance de protection, h�sitent � s�engager dans une proc�dure de divorce. Elles vivent dans la peur de ne pas obtenir leur certificat de r�sidence ou son renouvellement (soumises au pouvoir discr�tionnaire du pr�fet) et d��tre confront�es � une proc�dure de reconduite � la fronti�re. Elles risquent de choisir de retourner chez le conjoint violent et rester � vivre avec leur bourreau face � un dispositif juridique qui discrimine et n�abolit pas les violences � l��gard des femmes. En France, les pressions se font de plus en plus sentir sur les garderies d�enfants, les �coles, les march�s, les h�pitaux, les caf�t�rias, les piscines, les services publics, les rues. Elles se cachent sous le masque de la tol�rance, du pluralisme, du respect de la diff�rence, du vivre-ensemble, de la libert� d�expression, du respect de l'autre, de l'ouverture � l'autre, de l'identit� de l'autre, de la communaut� de l'autre, de la culture de l'autre, des traditions de l'autre et bien �videmment de la religion de l'autre. Le pros�lytisme des �vang�listes fleurit de plus en plus aux abords des gares et dans les march�s. Les int�gristes catholiques redressent la t�te. Ils tentent de perturber � Toulouse deux pi�ces de th��tre qu'ils jugent �blasph�matoires� et font carr�ment irruption sur la sc�ne du th��tre de la ville de Paris lors de la pr�sentation de la pi�ce Sur le concept du visage du fils de Dieu. Les int�grismes prosp�rent en �cho sur les deux rives de la M�diterran�e mais nous ne c�derons pas � cette offensive g�n�ralis�e contre les droits des femmes. Pour nous, la d�mocratie ne se limite pas � la seule arithm�tique comptable. La d�mocratie repose aussi sur le socle des valeurs universelles et nous n�accepterons jamais que le droit � l��galit� femme/homme soit sacrifi� sur l�autel de la trahison et des compromissions avec l�islamisme politique. Les droits des femmes ne sont ni secondaires ni n�gociables, et aucune politique ne pourra pr�tendre d�fendre l�humanit� enti�re si elle ignore les droits des femmes. C�est pourquoi toutes les femmes du monde doivent converger leurs efforts pour lutter ensemble contre les int�grismes de tout bord pour qu�enfin soient reconnues une place enti�re aux femmes et que s��panouissent leurs droits. Un tel combat ne r�ussira pas s�il n�est pas men� contre toutes les atteintes � la la�cit�. Sans la�cit�, aucune place ne sera faite aux droits des femmes.
Association nationale pour la la�cit� en Alg�rie immigration


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