KASMA DE KHEMIS EL KHECHNA INCENDI�E ET ROUTE BARR�E Violence au sein du FLN Le parti politique Front de lib�ration nationale, FLN, va mal et c�est l�ordre public qui en p�tit. En effet, le si�ge de la Kasma de ce parti � Khemis El-Khechna, dans l�ouest de la wilaya de Boumerd�s, a �t� incendi� dans la nuit du dimanche 14 octobre. Il est clair que ce sont les militants, frustr�s de ne pas figurer sur les listes �lectorales, qui seraient derri�re cet acte. Le lendemain, soit hier, plusieurs centaines de militants du m�me parti ont observ� un sit-in devant la mouhafadha, implant�e au chef-lieu de wilaya. N�ayant eu aucun vis-�-vis pour dire tout le mal qu�ils pensent de leurs responsables, les insurg�s ont fini par fermer l�une des principales rues de Boumerd�s. Parmi les contestataires de ce lundi, on remarquait l�actuel P/APW de Boumerd�s et membre du bureau de la mouhafadha, Djillali Boussa�di, qui, d�ailleurs, a �t� pris de malaise et a �t� �vacu� vers l�h�pital de la ville. Ce dernier ne figure pas parmi les candidats aux prochaines �lections. Etaient pr�sents �galement dans la foule, des membres du bureau de la Mouhafadha et des coordinateurs de Kasma. Ce sont les policiers d�p�ch�s sur les lieux qui ont oblig� ces manifestants � lib�rer la circulation. Les contestataires ont, par ailleurs, accroch� sur le mur du si�ge de leur parti des banderoles dont le contenu ne fait aucun doute sur tout le mal qu�ils pensent des responsables de leur parti. Selon les propos que nous avons entendus, les protestataires accusent clairement le mouhafedh Si Youcef Mokhtar, �galement s�nateur, le d�put� Djadi et le t�te de liste APW aux prochaines �lections, Ahmed Ziane Khodja, �galement ancien s�nateur, d�avoir concoct� des listes de candidats aux APC et � l�APW en y mettant des gens avec qui ils peuvent marchander des soutiens politiques aux prochaines �lections s�natoriales pour faire passer Ziane Khodja, mais surtout l�engagement, une fois ces candidats �lus, de leur accorder des privil�ges comme l�affectation de logements, des lots de terrain ou des attributions de march�s de travaux et fournitures. �Sinon comment comprendre la pr�sence dans les listes du FLN de gens qui ne font pas partie de nos effectifs, comme des �lus locaux du MSP, de Ahd 54, toujours en exercice ou des militants du RND ?� s�interroge un contestataire venu de Bordj- M�na�el. Ce dernier poursuit son r�quisitoire : �Vraiment, cette fois le FLN a d�pass� toutes les bornes en pr�sentant des candidats totalement incomp�tents. Certains candidats, notamment ceux issus de quelques grandes agglom�rations de la wilaya, ont un pass� tr�s louche alors que nos comp�tences ont �t� marginalis�es.� Appuyant les dires de son compagnon, Mohamed Cherifi, membre de la Mouhafadha, affirme qu�� l�instar de ses camarades contestataires, ils n�ont jamais �t� convi�s, comme leur permettent les statuts du parti, � assister aux r�unions de la commission locale de validation des candidatures. D�autres militants, mal class�s dans la liste APW conduite par l�ancien s�nateur Ahmed Ziane Khodja, refuseraient de fournir une nouvelle fois leur dossier pour obliger l�administration � rejeter ladite liste. Pour rappel, au dernier jour du d�lai de d�p�t de candidatures, les dossiers du FLN ont �t� pris de force par des militants qui ont depuis pris la poudre d�escampette. L�administration a, rappelons-le, privil�gi� ce parti en se contentant de r�ceptionner une simple liste nominative mais non accompagn�e de dossiers r�glementaires des 56 candidats. Abachi L. A�N DEFLA Un r�seau de trafic de sel de table d�mantel� Depuis des ann�es, la commercialisation du sel de table non iod� et destin� � la consommation est interdite mais cela n�a pas emp�ch� des individus sans scrupules, qui se sont constitu�s en r�seau, compos� de six membres, agissant dans plusieurs wilayas, d�enfreindre la loi en se livrant � la mise sur le march� du sel brut conditionn�. Faisant ainsi fi des effets de ce sel non trait� sur la sant� du citoyen parce que ne contenant pas une certaine quantit� d�iode indispensable au bon fonctionnement de l�organisme, ces individus ne tiennent compte que des dividendes que rapporte ce trafic. L�op�ration de d�mant�lement de ce r�seau a d�but� ces jours derniers, � A�n Defla, lorsque les �l�ments de la BMPJ du chef-lieu de wilaya ont proc�d� au contr�le d�un camion un �JA �, qui se trouvait au niveau du march� hebdomadaire d�A�n Defla, charg� de 162 sacs de grande contenance, remplis de sel non trait�. Les policiers ont, au cours de la v�rification, d�couvert une non-concordance entre les dates port�es sur la facture et celle appos�e sur les sacs, en plus de l�absence du registre du commerce. L�interpellation et l�audition du chauffeur, �g� de 49 ans, demeurant � Alger, et de son co�quipier, �g� de 45 ans, originaire de M�sila, au niveau du si�ge de la S�ret� d�A�n Defla d�couvrir que ce sel a �t� �coul� dans les march�s de plusieurs wilayas du pays. En poussant leurs investigations, les policiers on pu conna�tre l�identit� des autres membres du r�seau, au nombre de quatre, �g�s de 32 � 49 ans. Deux sont originaires de M�sila, le troisi�me d� El Oued, impliqu�s dans ce trafic � grande �chelle, et le quatri�me r�side � Alger. Poursuivant leur enqu�te et forts de la commission rogatoire d�livr�e par le parquet, les policiers se son rendus au domicile du principal accus� r�sidant � Alger o� ils ont op�r� une perquisition qui leur a permis de d�couvrir 716 grands sacs contenant des paquets de sels portant diff�rentes �tiquettes et diff�rentes en plus, mis la main sur plusieurs faux documents ainsi que de faux bilans d�analyse du produit. Apr�s avoir entendu les six individus incrimin�s dans ce trafic, le procureur de la R�publique pr�s le tribunal d�A�n Defla a plac� en d�tention provisoire cinq d�entre eux, le 6e aura � compara�tre directement, avons-nous appris de source tr�s cr�dible. Les gros clients de ces trafiquants sont certains membres de la corporation des boulangers qui, eux aussi, ne s�embarrassant pas de scrupules, qui ont adopt� sans vergogne, la devise �la fin justifie les moyens�. La finalit� �tant les b�n�fices illicites. Karim O. Sauver des b�tes, l�autre mission de la Protection civile On a souvent tendance � penser que l�unique mission de la Protection civile est de secourir et de sauver des vies humaines en cas de catastrophes ou d�accidents ou encore de lutter contre les incendies. A la lumi�re de l�intervention men�e par les �l�ments de cet organisme, il se r�v�le que d�autres missions leur sont d�volues. En effet, hier, au milieu de l�apr�s-midi, ces services ont re�u un appel au secours de la part d�un petit �leveur du lieudit domaine Guinbeaud, � 2 km � l�est d�A�n Defla, non loin du rond-point qui m�ne vers Djelida. Une vache venait de tomber dans un puits � sec d�une profondeur de 7 m. Arriv�s sur les lieux, les sapeurspompiers ont d�ploy� toute une technique, utilisant des appareils de descente et de treuils pour extraire l�animal des profondeurs du puits. A l�aide d�un harnais bien fix�, les agents ont ainsi pu sauver la vache qui s�en est tir�e saine et sauve. Inutile de dire la joie du propri�taire quand on sait que le prix de l�animal tourne autour des 30 millions de centimes. Cette op�ration n�est pas la premi�re du genre puisque ces m�mes services ont pu sauver, au mois de mai dernier, des cigognes qui s��taient emp�tr�es dans les �l�ments m�talliques d�une antenne de t�l�phonie mobile plac�e sur le toit d�une b�tisse au centre-ville de Djelida. Une op�ration qui avait �t� men�e et pleinement r�ussie sous les regards des nombreux badauds qui n�ont pas manqu� d�applaudir ces hommes au casque d�argent.